
Giuseppe Conte jette l'éponge face aux divergences avec la Ligue (photo : Présidence du Conseil italien)
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ITALIE. La démission, mardi 20 août 2019, de Giuseppe Conte de son poste de président du Conseil entraîne la fin de la cohabitation contre-nature entre la Ligue (extrême droite) et le Mouvement 5 Etoiles (M5S - anti-système). L'Italie n'a plus de gouvernement.
L'alliance n'aura duré que quatorze mois et s'achève après de profondes divergences politiques (dont le feuilleton sur la poursuite du chantier du Train à grande vitesse franco-italien reliant Lyon à Turin), sociales (les polémiques sur le refus d'accueillir les migrants) et budgétaires. Les mots prononcés devant le Sénat, mardi 20 août 2019, par Giuseppe Conte marquent le signe d'un divorce houleux. "Matteo Salvini a rompu le contrat de gouvernement et a agi par intérêt personnel et politique, compromettant l’intérêt général. Quand une force politique [qui gouverne] fait ses choix uniquement par intérêt électoral, elle ne compromet pas que la noblesse de la politique, mais aussi les intérêts nationaux du pays entier. Sa décision pose un risque grave pour ce pays", indiquait-il à propos de son ancien vice-président du Conseil, ministre de l'Intérieur mais aussi chef de la Ligue. L'autre vice-président, chef du M5S, Luigi Di Maio soutient la décision de son camarade de parti.
Déjà en juin 2019, Giuseppe Conte avait haussé le ton face à ses alliés et mis sur la table sa démission alors que le résultat des élections européennes de mai 2019 remettaient en cause le rapport de force entre les deux formations.
Il appartient désormais au président de la République italienne Sergio Mattarella, qui vient de recevoir la démission de son président du Conseil, a essayé de reconstituer une coalition. Ceci passera par l'organisation d'élections législatives, sans doute en octobre 2019. Des scores obtenus par la Ligue, le M5S, mais aussi par le Parti Démocrate (PD) - animé par Matteo Renzi, ancien président du Conseil - et la parti Forza Italia de Silvio Berlusconi.
L'alliance n'aura duré que quatorze mois et s'achève après de profondes divergences politiques (dont le feuilleton sur la poursuite du chantier du Train à grande vitesse franco-italien reliant Lyon à Turin), sociales (les polémiques sur le refus d'accueillir les migrants) et budgétaires. Les mots prononcés devant le Sénat, mardi 20 août 2019, par Giuseppe Conte marquent le signe d'un divorce houleux. "Matteo Salvini a rompu le contrat de gouvernement et a agi par intérêt personnel et politique, compromettant l’intérêt général. Quand une force politique [qui gouverne] fait ses choix uniquement par intérêt électoral, elle ne compromet pas que la noblesse de la politique, mais aussi les intérêts nationaux du pays entier. Sa décision pose un risque grave pour ce pays", indiquait-il à propos de son ancien vice-président du Conseil, ministre de l'Intérieur mais aussi chef de la Ligue. L'autre vice-président, chef du M5S, Luigi Di Maio soutient la décision de son camarade de parti.
Déjà en juin 2019, Giuseppe Conte avait haussé le ton face à ses alliés et mis sur la table sa démission alors que le résultat des élections européennes de mai 2019 remettaient en cause le rapport de force entre les deux formations.
Il appartient désormais au président de la République italienne Sergio Mattarella, qui vient de recevoir la démission de son président du Conseil, a essayé de reconstituer une coalition. Ceci passera par l'organisation d'élections législatives, sans doute en octobre 2019. Des scores obtenus par la Ligue, le M5S, mais aussi par le Parti Démocrate (PD) - animé par Matteo Renzi, ancien président du Conseil - et la parti Forza Italia de Silvio Berlusconi.