
Le rapport annuel sur l'Algérie met l'accent sur le développement du secteur privé (illustration : OBG)
ALGÉRIE. Selon l'Oxford Business Group (OBG), "l'effondrement du prix du pétrole a pesé lourdement sur l'économie algérienne, creusant en parallèle les déficits du budget et de la balance courante".
Dans un rapport annuel sur l'Algérie, rendu public mercredi 24 janvier 2018 à Alger, le cabinet d'analyse économique précise que "les efforts pour réduire le déficit budgétaire (NDLR : plan en cours depuis le deuxième semestre 2016) ont ralenti la croissance". Pour OBG, "la légère hausse et la stabilisation des prix du pétrole (...), l'amélioration de la production d'hydrocarbures en Algérie (...) seront insuffisantes pour compenser les déficits des finances publiques et des comptes extérieurs".
Le cabinet voit cependant des opportunités dans ces difficultés et parle d'"une motivation impérieuse à se sevrer progressivement de sa dépendance aux hydrocarbures et à développer un secteur privé plus dynamique". Il souligne en s'en félicitant, "un changement structurel sur le long terme en cours dans l'économie algérienne" avec principalement le renforcement du secteur privé.
Dans un rapport annuel sur l'Algérie, rendu public mercredi 24 janvier 2018 à Alger, le cabinet d'analyse économique précise que "les efforts pour réduire le déficit budgétaire (NDLR : plan en cours depuis le deuxième semestre 2016) ont ralenti la croissance". Pour OBG, "la légère hausse et la stabilisation des prix du pétrole (...), l'amélioration de la production d'hydrocarbures en Algérie (...) seront insuffisantes pour compenser les déficits des finances publiques et des comptes extérieurs".
Le cabinet voit cependant des opportunités dans ces difficultés et parle d'"une motivation impérieuse à se sevrer progressivement de sa dépendance aux hydrocarbures et à développer un secteur privé plus dynamique". Il souligne en s'en félicitant, "un changement structurel sur le long terme en cours dans l'économie algérienne" avec principalement le renforcement du secteur privé.
Le pays a encore du chemin à parcourir
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Reste qu'OBG constate un nécessaire besoin d'"allégement de la bureaucratie" et d'"un cadre réglementaire stable assurant aux opérateurs économiques une visibilité à moyen terme". Deux points réclamés aussi bien par les opérateurs privés algériens qu'étrangers. "Le pays a encore du chemin à parcourir afin d'être véritablement compétitif au niveau régional", conclu le cabinet citant notamment la loi "51/49" qui ne permet pas à un investisseur étranger de posséder à lui seul la majorité du capital et l'oblige à s'associer avec un partenaire local. Mais aussi les difficultés d'accès au financement des Pme.
Le rapport d'OBG contient une interview du président Abdelaziz Bouteflika dans laquelle il dévoile que l'adoption d'un nouveau modèle de croissance économique mis en place en 2017 et qui durera cinq ans, comprend également un projet de diversification économique à horizon 2030. "Le nouveau modèle repose sur des principes simples: la solidarité et la justice sociale, l’efficacité des dépenses publiques et le renforcement du rôle du secteur privé dans l’économie nationale, entre autres", commente-t-il.
Lire aussi : Tensions sociales dans une année de transition politique en Algérie
Le rapport d'OBG contient une interview du président Abdelaziz Bouteflika dans laquelle il dévoile que l'adoption d'un nouveau modèle de croissance économique mis en place en 2017 et qui durera cinq ans, comprend également un projet de diversification économique à horizon 2030. "Le nouveau modèle repose sur des principes simples: la solidarité et la justice sociale, l’efficacité des dépenses publiques et le renforcement du rôle du secteur privé dans l’économie nationale, entre autres", commente-t-il.
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