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Miro dispose de 140 points de vente en Espagne (photo : DR)
ESPAGNE. La baisse de la consommation fait une nouvelle victime dans la distribution en Espagne : la chaîne d'électroménager Miro a en effet annoncé une mise en redressement judiciaire « volontaire », afin de faire face à un passif de 260 M€.
La décision, avalisée le 16 mai 2011 par le tribunal de commerce de Barcelone, doit permettre au groupe d'ouvrir son capital à de nouveaux investisseurs et de bâtir une nouvelle stratégie pour faire face à une diminution sensible des ventes.
L'enseigne, créée il y a plus de trente ans à Martorell, en banlieue de Barcelone, emploie 1 500 personnes et dispose d'un réseau de 140 magasins en Espagne, la plupart étant implantés en Catalogne.
Les dirigeants de Miro ont immédiatement fait savoir par un communiqué qu'ils n'avaient pas l'intention de sacrifier de point de vente. Mais l’information a été contredite par les administrateurs judiciaires nommés par le tribunal de commerce, d'après le quotidien espagnol El Pais. Selon cette source, la chaîne de distribution pourrait baisser le rideau d'une trentaine de magasins peu rentables.
À compter de la mise en redressement, le groupe Miro dispose d'un mois pour trouver des capitaux afin d'honorer ses créances vis à vis des fournisseurs et mettre en œuvre une stratégie à valider par les administrateurs judiciaires.
Miro est la deuxième grande victime sur le créneau de la distribution d'électroménager et informatique en Espagne ; le 13 avril 2011, la direction de l'enseigne PC City (groupe Dixons Retail) avait annoncé la fermeture de ses 24 points de vente en Espagne, et le licenciement de 1.224 salariés. L'enseigne britannique réagissait ainsi à la forte chute des ventes outre-Pyrénées.
La décision, avalisée le 16 mai 2011 par le tribunal de commerce de Barcelone, doit permettre au groupe d'ouvrir son capital à de nouveaux investisseurs et de bâtir une nouvelle stratégie pour faire face à une diminution sensible des ventes.
L'enseigne, créée il y a plus de trente ans à Martorell, en banlieue de Barcelone, emploie 1 500 personnes et dispose d'un réseau de 140 magasins en Espagne, la plupart étant implantés en Catalogne.
Les dirigeants de Miro ont immédiatement fait savoir par un communiqué qu'ils n'avaient pas l'intention de sacrifier de point de vente. Mais l’information a été contredite par les administrateurs judiciaires nommés par le tribunal de commerce, d'après le quotidien espagnol El Pais. Selon cette source, la chaîne de distribution pourrait baisser le rideau d'une trentaine de magasins peu rentables.
À compter de la mise en redressement, le groupe Miro dispose d'un mois pour trouver des capitaux afin d'honorer ses créances vis à vis des fournisseurs et mettre en œuvre une stratégie à valider par les administrateurs judiciaires.
Miro est la deuxième grande victime sur le créneau de la distribution d'électroménager et informatique en Espagne ; le 13 avril 2011, la direction de l'enseigne PC City (groupe Dixons Retail) avait annoncé la fermeture de ses 24 points de vente en Espagne, et le licenciement de 1.224 salariés. L'enseigne britannique réagissait ainsi à la forte chute des ventes outre-Pyrénées.