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LIBYE. Les combats se poursuivent depuis jeudi 14 juin 2018, dans le croissant pétrolier libyen, entre l'Armée nationale libyenne (ANL) de l'homme fort de l'Est du pays Khalifa Haftar et la milice d'Ibrahim Jadhran qui tente de s'emparer des terminaux pétroliers. Les conséquences commencent à se faire ressentir sur l'économie de l'or noir à cause notamment de la destruction de deux réservoirs à Ras Lanouf (les numéros 2 et 12).
Sur son site, la NOC, la compagnie nationale pétrolière libyenne, parle, lundi 18 juin 2018, de "pertes catastrophiques" et précise que depuis l'assaut de la milice sur les installations, la capacité de stockage est passée de 950 000 barils à 550 000 barils. "Avant l'attaque, Ras Lanouf opérait cinq réservoirs de stockage de pétrole. La destruction du réservoir 2 risque de provoquer une fuite et de propager l'incendie vers les réservoirs 1, 6 et 3", souligne la NOC dans un communiqué. Un de ses salariés a été touché durant l'incursion avant l'évacuation de l'ensemble du personnel.
Sur son site, la NOC, la compagnie nationale pétrolière libyenne, parle, lundi 18 juin 2018, de "pertes catastrophiques" et précise que depuis l'assaut de la milice sur les installations, la capacité de stockage est passée de 950 000 barils à 550 000 barils. "Avant l'attaque, Ras Lanouf opérait cinq réservoirs de stockage de pétrole. La destruction du réservoir 2 risque de provoquer une fuite et de propager l'incendie vers les réservoirs 1, 6 et 3", souligne la NOC dans un communiqué. Un de ses salariés a été touché durant l'incursion avant l'évacuation de l'ensemble du personnel.
Des milliards de dollars de pertes
La NOC "réclame à nouveau le retrait immédiat d'Ibrahim Jhadran et de ses gangs du port, la cessation des opérations militaires et la fourniture de soutien et d'assistance aux équipes de lutte contre les incendies qui tentent d'éteindre les réservoirs encore en flamme", précise la compagnie. Ses responsables évaluent à "des centaines de millions de dollars en coût de construction et des milliards en pertes de vente" ces détériorations. "La reconstruction des réservoirs peut prendre des années, surtout dans les circonstances de sécurité actuelles", craint la NOC.
Depuis la révolution qui a mis fin au régime de Kadhafi, Ibrahim Jhadran et ses Gardes des installations pétrolières (GIP) contrôlaient les terminaux pétroliers de l'Est du pays et bloquaient toutes les exportations. Jusqu'à ce qu'ils en soient chassés par l'ANL autoproclamée et rivale du pouvoir de Tripoli en septembre 2016.
Lire aussi : La guerre du pétrole continue à alimenter les combats fratricides en Libye
Depuis la révolution qui a mis fin au régime de Kadhafi, Ibrahim Jhadran et ses Gardes des installations pétrolières (GIP) contrôlaient les terminaux pétroliers de l'Est du pays et bloquaient toutes les exportations. Jusqu'à ce qu'ils en soient chassés par l'ANL autoproclamée et rivale du pouvoir de Tripoli en septembre 2016.
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