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Jaume Tàpies (Photo : Relais & Châteaux)
Econostrum.info : Comment évolue l'enseigne Relais & Châteaux dans la péninsule ibérique ?
Jaume Tàpies : Nous avons aujourd'hui six établissements en Espagne et huit au Portugal. Les perspectives de développement sont bonnes, notamment dans les régions viticoles de la Rioja, Ribera del Duero et en Andalousie, pour ce qui concerne l'Espagne. Au Portugal, je pense qu'il y a un bon potentiel dans l'Algarve et dans la région de l'Alentejo, qui est très méconnue et pourtant magnifique. Nous voulons assurer ce développement avec la collaboration de chefs d'envergure, notamment des jeunes chefs espagnols très prometteurs. Parmi les quatre établissements que nous intégrons cette année dans la péninsule, se trouve d'ailleurs le restaurant de Ramon Freixa à Madrid.
Econostrum.info : Quel est l'impact de la crise économique en Espagne et au Portugal ?
Jaume Tàpies : Les conséquences se situent à deux niveaux, avec d'abord un marché intérieur très difficile. La baisse de la demande de la clientèle espagnole et portugaise est cependant compensée par l'augmentation de la clientèle internationale. Avec cette crise économique, l'Espagne a gagné en compétitivité, parce que les établissements ont appris à ajuster leurs gestion à ces temps difficiles. Cet effort nous a permis d'atteindre d'excellents rapports « qualité-prix ». Et cette année, nous progressons grâce aux clients étrangers qui viennent en Espagne, avec une fréquentation qui est en hausse de 15 % pour l’ensemble des établissements du pays.
Jaume Tàpies : Nous avons aujourd'hui six établissements en Espagne et huit au Portugal. Les perspectives de développement sont bonnes, notamment dans les régions viticoles de la Rioja, Ribera del Duero et en Andalousie, pour ce qui concerne l'Espagne. Au Portugal, je pense qu'il y a un bon potentiel dans l'Algarve et dans la région de l'Alentejo, qui est très méconnue et pourtant magnifique. Nous voulons assurer ce développement avec la collaboration de chefs d'envergure, notamment des jeunes chefs espagnols très prometteurs. Parmi les quatre établissements que nous intégrons cette année dans la péninsule, se trouve d'ailleurs le restaurant de Ramon Freixa à Madrid.
Econostrum.info : Quel est l'impact de la crise économique en Espagne et au Portugal ?
Jaume Tàpies : Les conséquences se situent à deux niveaux, avec d'abord un marché intérieur très difficile. La baisse de la demande de la clientèle espagnole et portugaise est cependant compensée par l'augmentation de la clientèle internationale. Avec cette crise économique, l'Espagne a gagné en compétitivité, parce que les établissements ont appris à ajuster leurs gestion à ces temps difficiles. Cet effort nous a permis d'atteindre d'excellents rapports « qualité-prix ». Et cette année, nous progressons grâce aux clients étrangers qui viennent en Espagne, avec une fréquentation qui est en hausse de 15 % pour l’ensemble des établissements du pays.
Econostrum.info : Quelles sont aujourd'hui les principaux freins à ce développement ?
Jaume Tàpies : C'est la difficulté à trouver du personnel. Et surtout du personnel qualifié. Mais ce n'est pas seulement un problème en Espagne : c'est un phénomène européen. En Espagne et au Portugal, nous avons du mal à trouver du personnel bien formé pour la sommellerie ou le métier de chef de rang, par exemple. On constate les mêmes difficultés en France pour des postes comme la pâtisserie notamment, car beaucoup de professionnels sont partis vers des destinations touristiques qui misent beaucoup sur l'hôtellerie de luxe, comme Dubaï ou Singapour. En Espagne, le problème concerne surtout le manque de formation, et le constat est particulièrement douloureux, étant donné le très fort taux de chômage.
Lire aussi : La crise contamine l'activité touristique en Espagne
Jaume Tàpies : C'est la difficulté à trouver du personnel. Et surtout du personnel qualifié. Mais ce n'est pas seulement un problème en Espagne : c'est un phénomène européen. En Espagne et au Portugal, nous avons du mal à trouver du personnel bien formé pour la sommellerie ou le métier de chef de rang, par exemple. On constate les mêmes difficultés en France pour des postes comme la pâtisserie notamment, car beaucoup de professionnels sont partis vers des destinations touristiques qui misent beaucoup sur l'hôtellerie de luxe, comme Dubaï ou Singapour. En Espagne, le problème concerne surtout le manque de formation, et le constat est particulièrement douloureux, étant donné le très fort taux de chômage.
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