
Antonio Guterres a quitté la Libye très inquiet sur l'avenir de la Libye dans ces prochains jours (photo : Onu)
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LIBYE. C'est l'une de ces batailles qui pourrait bien sceller le sort d'un pays. Pour freiner l'avance des troupes du maréchal Khalifa Haftar et de son Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée, les soldats de l'armée régulière libyenne du Gouvernement d'unité nationale (GNA) ont mené, dimanche 7 avril 2019, une contre-offensive. Les combats se poursuivent, lundi 8 avril 2019, malgré les appels à "une trêve humanitaire de deux heures" de la Manul (mission de l'Onu en Libye) et de plusieurs pays dont les Etats-Unis (qui a retiré provisoirement ses soldats) et la Turquie. Une tentative d'adoption par le Conseil de sécurité, dimanche 7 avril 2019, d'une déclaration demandant au maréchal Haftar d'arrêter son avancée vers Tripoli a avorté à cause du véto de la Russie. Moscou voulait que le texte concerne toutes les forces et pas seulement à celles du maréchal.
Après avoir rencontré les deux belligérants, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unis, a quitté le pays, vendredi 5 avril 2018, en évoquant sa "profonde inquiétude et avec le coeur lourd", tout en espérant que sera "évitée une confrontation sanglante." Il n'a semble-t-il pas été entendu.
Après avoir rencontré les deux belligérants, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unis, a quitté le pays, vendredi 5 avril 2018, en évoquant sa "profonde inquiétude et avec le coeur lourd", tout en espérant que sera "évitée une confrontation sanglante." Il n'a semble-t-il pas été entendu.
La conférence nationale reste programmée
Lors de la réunion du G7 à Dinard (5 et 6 avril 2019), les participants ont d'ailleurs commenté les évènements dans une déclaration commune mettant "en garde tout acteur libyen alimentant le conflit civil". "Nous sommes convenus d'utiliser toutes les possibilités à notre disposition pour exercer une pression sur les responsables en Libye, en particulier le maréchal Haftar, afin d'éviter toute escalade", indiquait même Heiko Maas, ministre allemand des Affaires extérieures.
Vendredi 5 avril 2019, l'Armée qui prend ses ordres du gouvernement parallèle situé à l'Est du pays se trouvait à vingt-sept kilomètres de la capitale libyenne. Dimanche 7 avril 2019, les combats redoublaient d'intensité entre les forces pro-gouvernementales et celles de l'ANL. Avec d'abord un raid aérien au-dessus de la banlieue de Tripoli mené par le maréchal Khalifa Haftar suivi donc d'une contre-offensive de l'armée du GNA, assistée par des milices de Misrata, baptisée "volcan de la colère", pour la défense de la capitale.
Un premier bilan du ministère de la santé du GNA faisait état, de vingt-et-un morts et vingt-sept blessés dans ses rangs. L'ANL parle elle de quatorze morts parmi ses soldats.
En pleine guerre civile, la Libye devrait pourtant tenir la Conférence nationale pour la paix prévue du 14 au 16 avril 2019 à Ghadames (Sud-Ouest du pays). C'est en tout cas ce qu'affirme Ghassan Salamé, émissaire de l'Onu pour la Libye, précisant toutefois "sauf en cas de circonstances majeures."
Le premier ministre reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj accuse son adversaire Khalifa Haftar de "saper le processus politique", de "plonger le pays dans un cycle de violence et de guerre destructrice", et de n'être animé que "par ses intérêts personnels."
Vendredi 5 avril 2019, l'Armée qui prend ses ordres du gouvernement parallèle situé à l'Est du pays se trouvait à vingt-sept kilomètres de la capitale libyenne. Dimanche 7 avril 2019, les combats redoublaient d'intensité entre les forces pro-gouvernementales et celles de l'ANL. Avec d'abord un raid aérien au-dessus de la banlieue de Tripoli mené par le maréchal Khalifa Haftar suivi donc d'une contre-offensive de l'armée du GNA, assistée par des milices de Misrata, baptisée "volcan de la colère", pour la défense de la capitale.
Un premier bilan du ministère de la santé du GNA faisait état, de vingt-et-un morts et vingt-sept blessés dans ses rangs. L'ANL parle elle de quatorze morts parmi ses soldats.
En pleine guerre civile, la Libye devrait pourtant tenir la Conférence nationale pour la paix prévue du 14 au 16 avril 2019 à Ghadames (Sud-Ouest du pays). C'est en tout cas ce qu'affirme Ghassan Salamé, émissaire de l'Onu pour la Libye, précisant toutefois "sauf en cas de circonstances majeures."
Le premier ministre reconnu par la communauté internationale, Fayez al-Sarraj accuse son adversaire Khalifa Haftar de "saper le processus politique", de "plonger le pays dans un cycle de violence et de guerre destructrice", et de n'être animé que "par ses intérêts personnels."