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FRANCE. Une TPE du BTP de moins de cinq ans employant moins de dix salariés et réalisant un chiffre d'affaires inférieur à 2 M€... Tel est le portrait type, selon Ellisphere, de l'entreprise défaillante en 2017.
Le spécialiste de l'information décisionnelle en France et à l'international via le réseau BIGnet indique dans une étude que la France métropolitaine a connu une nouvelle baisse des défaillances d'entreprises (ouvertures de redressements judiciaires et de liquidations judiciaires directes) en 2017. Ellisphere recense 53 463 défaillances, soit un recul de 6,5% qui intervient après une baisse de 7,7% déjà enregistrée en 2016. "Cette évolution ramène le volume de défaillances en-dessous du pic enregistré en 2009 avec plus de 60 000 défaillances", commente Franck Paquotte, chargé d'études et de partenariats au Pôle d'études économique d'Ellisphere.
Mieux, "les encours auprès des fournisseurs des entreprises défaillantes ont baissé de 8,9 %, et les encours des crédits accordés par les établissements financiers à ces mêmes entreprises défaillantes ont diminué de 4,9 %", précise-t-il.
L'ensemble des entreprises défaillantes accumulaient un chiffre d'affaires de 16,7 mrds€ contre 17,9 mrds€ en 2016. "Moins de disparitions d’entreprise est toujours un signal positif fort pour l’économie en général, et pour l’emploi en particulier (...) Toutefois, cette tendance baissière doit absolument s’inscrire dans la durée pour que l’économie française en tire pleinement profit", souligne Franck Paquotte.
Le spécialiste de l'information décisionnelle en France et à l'international via le réseau BIGnet indique dans une étude que la France métropolitaine a connu une nouvelle baisse des défaillances d'entreprises (ouvertures de redressements judiciaires et de liquidations judiciaires directes) en 2017. Ellisphere recense 53 463 défaillances, soit un recul de 6,5% qui intervient après une baisse de 7,7% déjà enregistrée en 2016. "Cette évolution ramène le volume de défaillances en-dessous du pic enregistré en 2009 avec plus de 60 000 défaillances", commente Franck Paquotte, chargé d'études et de partenariats au Pôle d'études économique d'Ellisphere.
Mieux, "les encours auprès des fournisseurs des entreprises défaillantes ont baissé de 8,9 %, et les encours des crédits accordés par les établissements financiers à ces mêmes entreprises défaillantes ont diminué de 4,9 %", précise-t-il.
L'ensemble des entreprises défaillantes accumulaient un chiffre d'affaires de 16,7 mrds€ contre 17,9 mrds€ en 2016. "Moins de disparitions d’entreprise est toujours un signal positif fort pour l’économie en général, et pour l’emploi en particulier (...) Toutefois, cette tendance baissière doit absolument s’inscrire dans la durée pour que l’économie française en tire pleinement profit", souligne Franck Paquotte.
Chute de 7,2% des emplois menacés
Si toutes les régions observent une décrue (de 0,2% à 10%), la majorité des défaillances (54,7%) se concentrent dans quatre bassins : Ile-de-France (11 488 entreprises), Auvergne-Rhône-Alpes (6616), Provence-Alpes-Côte d'Azur (6049) et Occitanie (5087).
Trois régions représentent la moitié des emplois menacés (152 400 en tout soit en chute de 7,2%) : Ile-de-France (30,4%), Auvergne-Rhône-Alpes (11,1%) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (9,1%). 49% de ces salariés se trouvent dans les secteurs du BTP, des Services aux particuliers et des Services aux entreprises. Mais, dans ces derniers, le nombre accuse un recul, de 7,6 à 11,2% par rapport à 2016. Les retraits les plus importants se situent sur les Biens d'équipement du foyer (-37,4%) et sur l'Energie (-36,6%). Les pertes d'emplois les plus fortes touchent elles la Distribution, les Métaux, les Services financiers, les Médias & Loisirs, la Pharmacie, l'Agroalimentaire et les Télécommunications.
En Hauts-de-France (+0,8%) et en Corse, le nombre d'emplois menacés a augmenté alors qu'en Centre-Val de Loire, Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne-Franche Comté le recul a été supérieur à 20%.
Trois régions représentent la moitié des emplois menacés (152 400 en tout soit en chute de 7,2%) : Ile-de-France (30,4%), Auvergne-Rhône-Alpes (11,1%) et Provence-Alpes-Côte d'Azur (9,1%). 49% de ces salariés se trouvent dans les secteurs du BTP, des Services aux particuliers et des Services aux entreprises. Mais, dans ces derniers, le nombre accuse un recul, de 7,6 à 11,2% par rapport à 2016. Les retraits les plus importants se situent sur les Biens d'équipement du foyer (-37,4%) et sur l'Energie (-36,6%). Les pertes d'emplois les plus fortes touchent elles la Distribution, les Métaux, les Services financiers, les Médias & Loisirs, la Pharmacie, l'Agroalimentaire et les Télécommunications.
En Hauts-de-France (+0,8%) et en Corse, le nombre d'emplois menacés a augmenté alors qu'en Centre-Val de Loire, Bretagne, Pays de la Loire et Bourgogne-Franche Comté le recul a été supérieur à 20%.