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ITALIE. Avec respectivement 98% et 95% de oui, les Vénitiens et les Lombards se sont prononcés pour une plus grand autonomie de leur région. Les votants à ce référendum, organisé dimanche 22 octobre 2017, devaient donner leur accord sur l'application de "formes supplémentaires et conditions particulières d'autonomie".
Même si la Vénétie (5 millions d'habitants) et la Lombardie (10 millions), demeurent comme la Catalogne, des régions riches (30% du PIB de l'Italie à elles deux), la situation n'a strictement rien à voir avec ce qui se passe en Espagne. D'abord parce que le référendum était ici légal car inscrit dans la constitution. Ensuite, car la participation de 40% en Lombardie et de 57% en Vénétie est considérée comme suffisante pour que les résultats soient appliqués. La barre avait été fixée à 34% pour la Lombardie et à 50% pour la Vénétie. Enfin, car les deux régions ne réclament pas l'indépendance mais l'autonomie et donc ne menacent pas l'intégrité du pays.
Il appartient désormais à Venise et à Milan de discuter avec les autorités centrales pour négocier le degré futur d'autonomie. A l'issue de cette démarche, les textes approuvés entre Rome et la Vénétie et entre Rome et la Lombardie devront être validés par le Parlement italien.
Le solde fiscal des deux régions envers l'Italie (différence entre ce que versent les habitants en terme d'impôts et de taxes diverses par rapport à ce que les régions reçoivent au titre des dépenses publiques) s'élève à 70 mrds€. Une meilleure répartition constituera le fil rouge de la négociation avec le gouvernement italien.
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