
Le premier ministre Yildirim a confié au bureau de la Tusiad sa volonté de revoir les accords douaniers avec l'Union européenne (photo Tusiad)
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TURQUIE / EUROPE. Lors d'un discours tenu, à Ankara jeudi 1er décembre 2016 au Haut Conseil de consultation de l'Association turque des industriels et des hommes d'affaires (TUSIAD), Binali Yildirim a annoncé vouloir une "révision et une mise à jour" de l'accord d'Union douanière signé avec l'Union européenne.
Ces négociations se dérouleraient en 2017. Selon le premier ministre turc, "la Turquie y a été dupée. La libre circulation des biens et services n'a pas été assurée."
L'Union douanière a été paraphée le 31 décembre 1995 d'après les termes retenus par l'accord d'Ankara (septembre 1963 et modification par protocole en 1970, 1995 et 2005) qui est un accord d'association incluant une perspective d'adhésion. Elle ne couvre pas l'ensemble des secteurs. En sont exclus notamment l'agriculture, les services et les marchés publics.
Ce nouvel épisode dans les relations exécrables entre Bruxelles et Ankara intervient alors que le Parlement européen a voté, fin novembre 2016, en faveur d'un gel du processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Binali Yildirim estime en outre que "la Turquie est le principal rempart de l'Europe contre les menaces régionales. Si la Turquie n'avait pas subi les événements négatifs ces cinq ou six dernières années, l'Europe se serait effondrée aujourd'hui."
Ces négociations se dérouleraient en 2017. Selon le premier ministre turc, "la Turquie y a été dupée. La libre circulation des biens et services n'a pas été assurée."
L'Union douanière a été paraphée le 31 décembre 1995 d'après les termes retenus par l'accord d'Ankara (septembre 1963 et modification par protocole en 1970, 1995 et 2005) qui est un accord d'association incluant une perspective d'adhésion. Elle ne couvre pas l'ensemble des secteurs. En sont exclus notamment l'agriculture, les services et les marchés publics.
Ce nouvel épisode dans les relations exécrables entre Bruxelles et Ankara intervient alors que le Parlement européen a voté, fin novembre 2016, en faveur d'un gel du processus d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne.
Binali Yildirim estime en outre que "la Turquie est le principal rempart de l'Europe contre les menaces régionales. Si la Turquie n'avait pas subi les événements négatifs ces cinq ou six dernières années, l'Europe se serait effondrée aujourd'hui."