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TURQUIE. La Russie n'a pas fait dans la demi-mesure en annonçant samedi 28 novembre 2015 une batterie de sanctions économiques prises à l'encontre de la Turquie à la suite de la destruction d'un de ses bombardiers par la chasse turque. La plupart « visent à assurer la sécurité nationale et celle des citoyens russes » précise le décret. Elles seront effectives au 1er janvier 2016.
Pour le Kremlin, « il ne s’agit pas de vengeance. La menace est réelle. Un flux de combattants s’est mis en place via la Turquie dans différentes directions. Nous avons de plus en plus de questions sur la volonté réelle d’Ankara d’éradiquer le terrorisme » explique Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie.
La Russie a communiqué lundi 30 novembre 2015 le contenu précis des premières mesures de rétorsion. Dans le domaine alimentaire, elles ne concernent pour l'instant que les fruits et légumes, interdits d'importation. Ces mesures impacteront la Turquie, mais également la Russie qui, depuis le boycott des produits européens, importe plus de 60% de ses fruits et légumes de chez son voisin.
La Russie interdit également l'embauche de salariés turcs et va limiter les activités des entreprises turques installées sur son sol. Ainsi, le nombre de sociétés de transports turques autorisées à circuler en Russie passera de 8000 à 2000. Tout nouveau contrat signé dans le domaine du BTP devra obtenir l'aval du Kremlin.
Enfin, Vladimir Poutine interdit aux tour-opérateurs et aux agences de voyages russes de vendre des séjours en Turquie. Il rétablit par ailleurs les visas entre les deux pays alors que les compagnies aériennes turques devront subir un renforcement des contrôles dans les aéroports russes.
Pour le Kremlin, « il ne s’agit pas de vengeance. La menace est réelle. Un flux de combattants s’est mis en place via la Turquie dans différentes directions. Nous avons de plus en plus de questions sur la volonté réelle d’Ankara d’éradiquer le terrorisme » explique Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères de la Russie.
La Russie a communiqué lundi 30 novembre 2015 le contenu précis des premières mesures de rétorsion. Dans le domaine alimentaire, elles ne concernent pour l'instant que les fruits et légumes, interdits d'importation. Ces mesures impacteront la Turquie, mais également la Russie qui, depuis le boycott des produits européens, importe plus de 60% de ses fruits et légumes de chez son voisin.
La Russie interdit également l'embauche de salariés turcs et va limiter les activités des entreprises turques installées sur son sol. Ainsi, le nombre de sociétés de transports turques autorisées à circuler en Russie passera de 8000 à 2000. Tout nouveau contrat signé dans le domaine du BTP devra obtenir l'aval du Kremlin.
Enfin, Vladimir Poutine interdit aux tour-opérateurs et aux agences de voyages russes de vendre des séjours en Turquie. Il rétablit par ailleurs les visas entre les deux pays alors que les compagnies aériennes turques devront subir un renforcement des contrôles dans les aéroports russes.