
Les banquiers implantés en Turquie devront réfléchir à deux fois avant toute publication d'analyse financière (photo F.Dubessy)
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TURQUIE. La Turquie compte agir sévèrement face aux spéculateurs du monde de la finance. Et elle s'en donne les moyens par une loi (New capital markets law), entrée en vigueur le 31 décembre 2012 après son vote à l'Assemblée Nationale, qui sanctionnera toute personne faisant circuler rumeurs ou fausses informations sur le terrain du marché financier. De même, toute publication de nouvelles, de commentaires ou d'études susceptibles d'orienter à la hausse ou à la baisse la bourse d'Istanbul tombera sous l'effet de la même loi.
Un champ très large qui donne d'autant plus de craintes que les contrevenants s'exposent à des peines de deux à cinq ans de prison ferme et à une sanction pécuniaire pouvant aller jusqu'à 5 000 jours amende.
Cette loi vise les spéculateurs, mais aussi les économistes ou les analystes financiers. L'information commence à faire frémir les auteurs d'analyses financières, notamment dans les grandes banques internationales, implantées en Turquie. Selon Bloomberg, certaines comme la Société Générale, mais aussi Bank of America, Merrill Lynch ou Commerzbank, ont déjà décidé d'arrêter toute publication de notes de conjoncture dans le pays.
Un champ très large qui donne d'autant plus de craintes que les contrevenants s'exposent à des peines de deux à cinq ans de prison ferme et à une sanction pécuniaire pouvant aller jusqu'à 5 000 jours amende.
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