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TURQUIE. Les chiffres de la purge engagée par le président Erdogan à la suite du coup d'Etat manqué du 15 juillet 2016 n'en finissent pas de grimper. Dernières victimes en date, les collaborateurs du journal d’opposition Cumhuriyet et 1 218 membres de la gendarmerie suspendus depuis le 1er novembre.
Vendredi 4 novembre 2016, la police a placé en détention onze députés, dont les deux coprésidents, du Parti démocratique des peuples. Ce parti pro kurde est la troisième force politique du pays avec 59 députés et 13% des voix aux dernières élections.
Au total, la purge a jusqu'ici concerné plus de 110 000 personnes qui ont perdu leur liberté , leurs biens ou ont été limogées de l'administration.
Près de 30 000 enseignants, 4 500 militaires, 4 000 universitaires, 2 000 journalistes, des milliers de juges et de procureurs ont été suspendus ou ont perdu leur travail. La quasi-totalité des médias d'opposition, soit une centaine de titres ont disparu. Le pouvoir a confisqué les biens de près de 500 entreprises.
Vendredi 4 novembre 2016, la police a placé en détention onze députés, dont les deux coprésidents, du Parti démocratique des peuples. Ce parti pro kurde est la troisième force politique du pays avec 59 députés et 13% des voix aux dernières élections.
Au total, la purge a jusqu'ici concerné plus de 110 000 personnes qui ont perdu leur liberté , leurs biens ou ont été limogées de l'administration.
Près de 30 000 enseignants, 4 500 militaires, 4 000 universitaires, 2 000 journalistes, des milliers de juges et de procureurs ont été suspendus ou ont perdu leur travail. La quasi-totalité des médias d'opposition, soit une centaine de titres ont disparu. Le pouvoir a confisqué les biens de près de 500 entreprises.
Un second putsch
Tous les turcs ayant eu des relations de près ou de loin avec des organismes jugés pro Gülen sont inquiétés, qu'il s'agisse de clients la banque Asya, d'utilisateurs de l'application numérique ByLock ou du journal Zaman. Le simple fait d'avoir tenu des propos qui auraient pu inciter au coup d'État de juillet, c'est-à-dire en fait toute critique du gouvernement Erdogan ou des pratiques de corruption, est répréhensible par les tribunaux. La chasse aux sorcières concerne aussi bien les partisans de Gülen que les Kurdes, des syndicalistes, les militants de gauche ou les membres d'associations non gouvernementales de défense des droits de l'homme.
L'un des principaux partis d'opposition, le CHP, estime que les arrestations de ce matin constituent « un second putsch après celui du 15 juillet ». Federica Mogherini, chef de la diplomatie de l'Union Européenne, a fait part au gouvernement turc de « l'inquiétude de l'UE ».
L'un des principaux partis d'opposition, le CHP, estime que les arrestations de ce matin constituent « un second putsch après celui du 15 juillet ». Federica Mogherini, chef de la diplomatie de l'Union Européenne, a fait part au gouvernement turc de « l'inquiétude de l'UE ».