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TURQUIE. Après un geste d'apaisement avec le retrait de l'Oruç Reis des eaux litigieuses de Méditerranée orientale en septembre 2020, la Turquie a décidé de remettre en service dans la même zone ce navire d'exploration d'hydrocarbures. La marine turque a annoncé, dimanche 11 octobre 2020, qu'il reprendra ses activités du 12 au 20 octobre 2020, y compris au large de l'île grecque de Kastellorizo.
Deux autres navires (Ataman et Cengiz Han) viendront le rejoindre pour réaliser des sondages sismiques.
Athènes et l'Union européenne s'opposent à ces explorations d'hydrocarbures, encadrées par des navires militaires. Elles ont été réalisées par Ankara de juillet à la mi-septembre 2020, à la recherche de gaz naturel dans des eaux revendiquées par la Grèce et Chypre.
Lors du Sommet Med7 le 17 septembre 2020 puis d'un Conseil européen dédié à ce litige organisé les 1er et 2 octobre 2020 , l'UE a menacé une nouvelle fois de sanctions la Turquie. Son président, Charles Michel s'est voulu ferme sur l'arrêt des forages illégaux, tout en laissant la porte ouverte. Dans un communiqué, les chefs d'Etat et de gouvernement européens indiquaient qu'"un environnement stable et sûr en Méditerranée orientale et l'instauration de relations avec la Turquie fondées sur la coopération et mutuellement avantageuses relèvent de l'intérêt stratégique de l'UE".
Fin septembre 2020, la Grèce et la Turquie s'étaient accordées pour mener des négociations sous la médiation de l'Allemagne, mais sans fixer de date.
Deux autres navires (Ataman et Cengiz Han) viendront le rejoindre pour réaliser des sondages sismiques.
Athènes et l'Union européenne s'opposent à ces explorations d'hydrocarbures, encadrées par des navires militaires. Elles ont été réalisées par Ankara de juillet à la mi-septembre 2020, à la recherche de gaz naturel dans des eaux revendiquées par la Grèce et Chypre.
Lors du Sommet Med7 le 17 septembre 2020 puis d'un Conseil européen dédié à ce litige organisé les 1er et 2 octobre 2020 , l'UE a menacé une nouvelle fois de sanctions la Turquie. Son président, Charles Michel s'est voulu ferme sur l'arrêt des forages illégaux, tout en laissant la porte ouverte. Dans un communiqué, les chefs d'Etat et de gouvernement européens indiquaient qu'"un environnement stable et sûr en Méditerranée orientale et l'instauration de relations avec la Turquie fondées sur la coopération et mutuellement avantageuses relèvent de l'intérêt stratégique de l'UE".
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