Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
Le Liban va pouvoir extraire son propre gaz naturel
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
La Commission européenne réclame une intervention d'urgence sur les marchés de l'énergie
UNION EUROPÉENNE / TURQUIE. "Ne vous excitez pas, nous ne sortirons pas sans terminer notre travail. Le Parlement européen n'a rien à dire à la Turquie." Recep Tayyip Erdogan a réagi sans ambiguïté, jeudi 15 mars 2018 au Palais présidentiel, après le vote par les députés européens d'un projet de résolution appelant la Turquie à mettre fin à l'opération "Rameau d'olivier " qui menace les civils.
Pour le président de la République turque, cette incursion militaire au nord-ouest de la Syrie, débutée le 20 janvier 2018 dans l'enclave turque d'Afrin, va se poursuivre jusqu'à ce que les organisations visées - PKK, le KCK, et le PYD-YPG ainsi que Daech - soient toutes éliminées. "Nous avons déjà neutralisé 3 525 terroristes et nettoyé le corridor terroriste qu'ils voulaient mettre en place", précise Recep Tayyip Erdogan, indiquant que des mesures sont prises pour épargner les civils.
Dans un communiqué publié vendredi 16 mars 2018, le ministère turc des Affaires étrangères a renchéri : "Nous ne pouvons pas accepter la décision du Parlement européen, connu pour sa tolérance vis-à-vis des organisations terroristes. Le Parlement a une nouvelle fois démontré qu'il est loin d'être objectif et d'avoir une approche impartiale". Selon le même texte, "les reproches faits à la Turquie sont infondés et injustes (...) l'opération Rameau d'olivier dispose d'une légitimité internationale visant à assurer la sécurité non seulement de la Turquie mais aussi de l'Europe."
Le ministre turc des Affaires européennes, Ömer Çelik, a été encore plus violent qualifiant le vote européen de "décision puérile, dépourvue de vision." Et de poursuivre, "ceci prouve à quel point le Parlement européen est déconnecté de la réalité du terrain en Syrie."
Les ministres des Affaires étrangères de Russie, d'Iran et de Turquie sont, vendredi 16 mars 2018, réunis à Astana pour un énième round des discussions sur le processus de désescalade et l'avenir de la Syrie. La précédente s'étaient déroulées les 21 et 22 décembre 2017 toujours dans la capitale kazakh.
Pour le président de la République turque, cette incursion militaire au nord-ouest de la Syrie, débutée le 20 janvier 2018 dans l'enclave turque d'Afrin, va se poursuivre jusqu'à ce que les organisations visées - PKK, le KCK, et le PYD-YPG ainsi que Daech - soient toutes éliminées. "Nous avons déjà neutralisé 3 525 terroristes et nettoyé le corridor terroriste qu'ils voulaient mettre en place", précise Recep Tayyip Erdogan, indiquant que des mesures sont prises pour épargner les civils.
Dans un communiqué publié vendredi 16 mars 2018, le ministère turc des Affaires étrangères a renchéri : "Nous ne pouvons pas accepter la décision du Parlement européen, connu pour sa tolérance vis-à-vis des organisations terroristes. Le Parlement a une nouvelle fois démontré qu'il est loin d'être objectif et d'avoir une approche impartiale". Selon le même texte, "les reproches faits à la Turquie sont infondés et injustes (...) l'opération Rameau d'olivier dispose d'une légitimité internationale visant à assurer la sécurité non seulement de la Turquie mais aussi de l'Europe."
Le ministre turc des Affaires européennes, Ömer Çelik, a été encore plus violent qualifiant le vote européen de "décision puérile, dépourvue de vision." Et de poursuivre, "ceci prouve à quel point le Parlement européen est déconnecté de la réalité du terrain en Syrie."
Les ministres des Affaires étrangères de Russie, d'Iran et de Turquie sont, vendredi 16 mars 2018, réunis à Astana pour un énième round des discussions sur le processus de désescalade et l'avenir de la Syrie. La précédente s'étaient déroulées les 21 et 22 décembre 2017 toujours dans la capitale kazakh.