
Les associations rejettent le projet de la première centrale nucléaire turque (photo greenpeace)
TURQUIE. Abdullah Gul a précisé vendredi 18 mars 2011 que son pays ne renoncera pas à son programme nucléaire.
Le président turc a confirmé donc qu'il n'abandonnera pas le projet de construction d'une première centrale nucléaire dans la ville d'Akkuyu, dans la province de Mersin au sud du pays sur la côte méditerranéenne, malgré son positionnement sur une faille sismique. L'usine pourra résister à des tremblements de terre de 6,5 sur l'échelle de Richter.
"Ce serait une erreur pour la Turquie de renoncer à l'énergie nucléaire" a insisté Abdullah Gul tout en reconnaissant, à l'aune des problème japonais, qu'il faudrait "examiner plus en détails nos accords et réévaluer la technologie et les mesures de sécurité dans le domaine du nucléaire."
Le président turc a confirmé donc qu'il n'abandonnera pas le projet de construction d'une première centrale nucléaire dans la ville d'Akkuyu, dans la province de Mersin au sud du pays sur la côte méditerranéenne, malgré son positionnement sur une faille sismique. L'usine pourra résister à des tremblements de terre de 6,5 sur l'échelle de Richter.
"Ce serait une erreur pour la Turquie de renoncer à l'énergie nucléaire" a insisté Abdullah Gul tout en reconnaissant, à l'aune des problème japonais, qu'il faudrait "examiner plus en détails nos accords et réévaluer la technologie et les mesures de sécurité dans le domaine du nucléaire."
Comprenant à terme quatre réacteurs (le premier pourrait fonctionner d'ici sept ans), la centrale d'Akkuyu sera réalisée en collaboration avec la Russie et la société national Rosatom grâce à un accord signé en mai 2010. Une filiale sera créée en Turquie.
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La Turquie prévoit depuis décembre 1996 la construction de cette centrale mais par deux fois déjà le projet avait été annulé avant d'être relancé en 2007 pour aboutir à ce projet qui pourrait le voir le jour en 2016 pour un coût de 20 mrds $ (14,1 mrds €).
Le programme nucléaire turc prévoit la construction de deux centrales nucléaires dans les cinq ans.
La seconde devrait voir le jour dans le nord du pays à Sinop, près de la Mer noire, une zone également sismique.