
Le ministre turc des Affaires étrangères veut que l'UE assouplisse sa politique de visa (photo : A Haber)
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TURQUIE / UNION EUROPÉENNE. Mevlüt Cavusoglu persiste et signe. Vendredi 14 avril 2017 lors d'une intervention sur la chaîne turque A Haber, le ministre turc des Affaires étrangères a réitéré sa menace de suspendre l'accord migratoire signé avec l'Union européenne en mars 2016.
Le texte a permis de limiter considérablement l'arrivée de migrants et de réfugiés sur le sol européen, et notamment les îles grecques, moyennant une aide financière de Bruxelles à Ankara. Les autorités turcs ont accepté que les migrants n'obtenant pas l'asile en Grèce soient renvoyés en Turquie.
Selon Frontex, agence européenne qui surveille les frontières extérieures de l'UE, le nombre de réfugiés arrivés par la mer en Grèce en 2016 a diminué des deux tiers passant à 182 500 personnes. "Deux millions seraient passées en Europe" sans cet accord a estimé récemment Dimitris Avramopoulos, Commissaire européen en charge des questions migratoires.
Mevlüt Cavusoglu réclame, en vain, l'exemption de visa pour les ressortissants turcs désirant se rendre dans un des pays de l'Union européenne. Selon lui, l'accord migratoire et cette question de visa sont liés car la libéralisation de ces sésames pour les séjours courts de citoyens turcs dans l'UE était prévue dans ce texte.
Le texte a permis de limiter considérablement l'arrivée de migrants et de réfugiés sur le sol européen, et notamment les îles grecques, moyennant une aide financière de Bruxelles à Ankara. Les autorités turcs ont accepté que les migrants n'obtenant pas l'asile en Grèce soient renvoyés en Turquie.
Selon Frontex, agence européenne qui surveille les frontières extérieures de l'UE, le nombre de réfugiés arrivés par la mer en Grèce en 2016 a diminué des deux tiers passant à 182 500 personnes. "Deux millions seraient passées en Europe" sans cet accord a estimé récemment Dimitris Avramopoulos, Commissaire européen en charge des questions migratoires.
Mevlüt Cavusoglu réclame, en vain, l'exemption de visa pour les ressortissants turcs désirant se rendre dans un des pays de l'Union européenne. Selon lui, l'accord migratoire et cette question de visa sont liés car la libéralisation de ces sésames pour les séjours courts de citoyens turcs dans l'UE était prévue dans ce texte.