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TURQUIE. Comme prévu, les autorités turques ont levé, mercredi 18 juillet 2018 à minuit, l'état d'urgence dans le pays. Instauré le 20 juillet 2016 suite au putsch manqué de la nuit du 15 au 16 juillet 2016, il aura donc duré deux ans.
La révision constitutionnelle adoptée par référendum en avril 2017 donne désormais au président réélu la possibilité d'émettre des décrets à valeur de lois comme le permettait l'état d'urgence avant cette modification. Recep Tayyip Erdogan n'a donc plus besoin de ce régime d'exception qu'il avait utilisé pour publier trente-quatre décrets-lois.
D'autant plus que le Parlement va discuter d'une loi "antiterroriste" offrant la possibilité aux autorités turques de continuer à limoger les fonctionnaires liés à des groupes terroristes. Déjà, durant l'état d'urgence, quelque 150 000 d'entre eux ont subi ce sort. De même, ce texte prévoit l'interdiction des manifestations et rassemblements sans autorisation après le coucher du soleil. Avec comme sanction des gardes à vue pouvant durer jusqu'à douze jours.
La révision constitutionnelle adoptée par référendum en avril 2017 donne désormais au président réélu la possibilité d'émettre des décrets à valeur de lois comme le permettait l'état d'urgence avant cette modification. Recep Tayyip Erdogan n'a donc plus besoin de ce régime d'exception qu'il avait utilisé pour publier trente-quatre décrets-lois.
D'autant plus que le Parlement va discuter d'une loi "antiterroriste" offrant la possibilité aux autorités turques de continuer à limoger les fonctionnaires liés à des groupes terroristes. Déjà, durant l'état d'urgence, quelque 150 000 d'entre eux ont subi ce sort. De même, ce texte prévoit l'interdiction des manifestations et rassemblements sans autorisation après le coucher du soleil. Avec comme sanction des gardes à vue pouvant durer jusqu'à douze jours.

La fin de l'état d'urgence en Turquie ne changera finalement pas grand chose si la loi "antiterroriste" est votée par le Parlement (photo : F.Dubessy)