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TURQUIE. Recep Tayyip Erdogan et son gouvernement n'en finissent pas avec la répression suite au putsch manqué du 15 juillet 2016. Pris dans le cadre de l'état d'urgence - qui vient d'être prolongé voici un mois - un décret-loi publié au Journal officiel mardi 7 février 2017 au soir, permet de limoger 4 464 fonctionnaires supplémentaires.
2 585 d'entre eux appartenaient au ministère de l'Education (principalement des professeurs), 893 du commandement général de la Gendarmerie, 417 officiers de police de la direction générale de la Sécurité, 330 membres de l'enseignement supérieur (47 universités concernées), quatre-vingt à la télévision et la radio publique TRT, quarante-neuf au ministère de l'Intérieur, quarante-huit au ministère des Affaires extérieures, seize au ministère de la Culture et du Tourisme, quinze au ministère des Finances, dix à la Cour de cassation, dix aux Haut conseil électoral, trois au ministère des Affaires européennes, trois au commandement des gardes-côtes, deux à l'administration du développement de l'habitat, deux de la direction générale chargée des domaines et bâtiments d'Etat et de leur restauration (directorate general of foundations) et un dirigeant de la Bourse.
Ces près de 4 500 fonctionnaires viennent rejoindre un cortège déjà très fourni. Selon le site "Turkey purge", animé par de jeunes journalistes turcs et qui chiffre la répression en Turquie depuis l'échec du coup d'Etat, plus de 44 500 personnes ont été arrêtés, près de 124 000 limogés ou suspendues.
Voir la liste des fonctionnaires limogés (source Turkey purge)
2 585 d'entre eux appartenaient au ministère de l'Education (principalement des professeurs), 893 du commandement général de la Gendarmerie, 417 officiers de police de la direction générale de la Sécurité, 330 membres de l'enseignement supérieur (47 universités concernées), quatre-vingt à la télévision et la radio publique TRT, quarante-neuf au ministère de l'Intérieur, quarante-huit au ministère des Affaires extérieures, seize au ministère de la Culture et du Tourisme, quinze au ministère des Finances, dix à la Cour de cassation, dix aux Haut conseil électoral, trois au ministère des Affaires européennes, trois au commandement des gardes-côtes, deux à l'administration du développement de l'habitat, deux de la direction générale chargée des domaines et bâtiments d'Etat et de leur restauration (directorate general of foundations) et un dirigeant de la Bourse.
Ces près de 4 500 fonctionnaires viennent rejoindre un cortège déjà très fourni. Selon le site "Turkey purge", animé par de jeunes journalistes turcs et qui chiffre la répression en Turquie depuis l'échec du coup d'Etat, plus de 44 500 personnes ont été arrêtés, près de 124 000 limogés ou suspendues.
Voir la liste des fonctionnaires limogés (source Turkey purge)