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TURQUIE. L'économie Turque avance vite... trop vite. L'office national des statistiques vient de publier le 3 juillet les chiffres de juin. L'inflation bat un record vieux de dix avec un taux de 15,39% sur douze mois (12,5% en mai). La Turquie brûle son argent à un taux mensuel de plus de 2%.
Avec comme résultat une chute de la livre de plus de 1% . La monnaie turque a perdu presque un quart de sa valeur en un an par rapport au dollar.
Le pays doit également faire face à un déficit de sa balance commerciale inquiétant. Le déficit annuel de la balance des transactions courantes dépassait 47 mrds $ en 2017, contre 33,1 mrds $ en 2016. Le dérapage s'accentue avec un trou de 57,1 mrds $ en avril sur douze mois glissés (source Banque centrale turque).
La forte croissance du pays (7,4% au premier trimestre 2018) n'arrive pas à compenser ces mauvaises statistiques. De plus, tous les économistes s'attendent à un brusque ralentissement de l'activité. Car pour enrayer l'inflation, la banque centrale va sans doute devoir relever ses taux d'intérêt en juillet, pour la troisième fois en trois mois. Or crédits plus chers rime avec baisse de la consommation et des investissements, augmentation du chômage et ralentissement de la croissance.
Pour affronter la crise qui semble s'annoncer, la Turquie bénéficie heureusement d'une dette faible (28,5 % du PIB en 2017) et d'un déficit public raisonnable (2,3 %).
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