
La réunion de Crans-Montana tente d'aplanir les différences pour réussir la réunification de Chypre (photo : DR)
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CHYPRE / TURQUIE. Alors que les négociations sont en cours à Crans-Montana (Suisse) depuis mercredi 28 juin 2017 pour tenter de trouver une issue au conflit chypriote, la Turquie s'étonne des informations circulant sur ses forces armées.
Dans ce pays divisé en deux entités depuis 1974, la protection de la République turque de Chypre du Nord (RCTN - seulement reconnue par Ankara) est assurée par 35 000 militaires turcs.
Il s'agit d'un point essentiel des discussions actuelles, conduites par les Nations Unies, visant à réunifier l'île méditerranéenne. Athènes et les dirigeants de la République de Chypre réclament le départ des forces turques comme préalable à tout accord, les autorités de la RCTN demandent leur maintien et Ankara serait prête à en évacuer 80%. C'étaient du moins les rumeurs, relayées par les médias grecs et les agences de presse internationales qui courraient avant le début de la réunion de Crans-Montana. C'étaient car, jeudi 29 juin 2017, Huseyin Muftuoglu, porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, a tout nié en bloc toute planification. « Les informations selon lesquelles notre pays va retirer ses soldats de l’île dans le cadre d’un plan en quatre étapes et les pourcentages évoqués sont faux», indique-t-il dans un communiqué. Il a même été relayé par son ministre, Mevlüt Cavusoglu, qui a déclaré aux journalistes présents en Suisse: "zéro soldat, zéro garantie, pour nous cela ne peut pas être le point de départ d'une réunion."
Une dizaine de jours avant le début des discussion, le ministre turc déclarait "nous avons déjà annoncé auparavant qu'il ne devait pas y avoir de pré-condition. Les pré-conditions que tentent d'introduire le côté grec, nous ne les accepterons pas... Nous considérons la prochaine conférence comme une finalité." Dans la station touristique suisse, Tahsin Ertugruloglu, ministre des Affaires étrangères de la RTCN, a enfoncé le clou : "l'île de Chypre n'a jamais été une île grecque et nous voulons des garanties sur le fait qu'elle ne le deviendra jamais."
Dans ce pays divisé en deux entités depuis 1974, la protection de la République turque de Chypre du Nord (RCTN - seulement reconnue par Ankara) est assurée par 35 000 militaires turcs.
Il s'agit d'un point essentiel des discussions actuelles, conduites par les Nations Unies, visant à réunifier l'île méditerranéenne. Athènes et les dirigeants de la République de Chypre réclament le départ des forces turques comme préalable à tout accord, les autorités de la RCTN demandent leur maintien et Ankara serait prête à en évacuer 80%. C'étaient du moins les rumeurs, relayées par les médias grecs et les agences de presse internationales qui courraient avant le début de la réunion de Crans-Montana. C'étaient car, jeudi 29 juin 2017, Huseyin Muftuoglu, porte-parole du ministère turc des Affaires étrangères, a tout nié en bloc toute planification. « Les informations selon lesquelles notre pays va retirer ses soldats de l’île dans le cadre d’un plan en quatre étapes et les pourcentages évoqués sont faux», indique-t-il dans un communiqué. Il a même été relayé par son ministre, Mevlüt Cavusoglu, qui a déclaré aux journalistes présents en Suisse: "zéro soldat, zéro garantie, pour nous cela ne peut pas être le point de départ d'une réunion."
Une dizaine de jours avant le début des discussion, le ministre turc déclarait "nous avons déjà annoncé auparavant qu'il ne devait pas y avoir de pré-condition. Les pré-conditions que tentent d'introduire le côté grec, nous ne les accepterons pas... Nous considérons la prochaine conférence comme une finalité." Dans la station touristique suisse, Tahsin Ertugruloglu, ministre des Affaires étrangères de la RTCN, a enfoncé le clou : "l'île de Chypre n'a jamais été une île grecque et nous voulons des garanties sur le fait qu'elle ne le deviendra jamais."