
Le 15 mai 2018, la Tunisie lançait deux appels internationaux à candidature de pré-qualification, pour la réalisation en concession de cinq centrales solaires photovoltaïques (500 MW) et de trois centrales éoliennes (500 MW). Ces projets représentent un investissement estimé à un milliard d'euros. Moins d'une semaine avant, le gouvernement autorisait la construction de dix centrales pour un total de 70 MW et un investissement de 65 M€.
En présentant à la presse les deux appels à candidature, le ministre tunisien de l’Énergie, Khaled Kaddour, soulignait que la Tunisie s'engageait pour la première fois dans « des projets de cette envergure ». Le pays ne dispose en effet actuellement que d'une capacité photovoltaïque installée de 35 MW.
Depuis 2016, la Tunisie tente de sortir de sa dépendance aux énergies fossiles en diversifiant ses sources. « L’énergie constitue, aujourd’hui, un véritable handicap pour le pays », affirme Khaled Kaddour. « La Tunisie ne pourra pas continuer avec le même rythme et les mêmes outils son approvisionnement en énergie. Nous devons innover en matière de projets et identifier des dispositifs pour les financer ».
En présentant à la presse les deux appels à candidature, le ministre tunisien de l’Énergie, Khaled Kaddour, soulignait que la Tunisie s'engageait pour la première fois dans « des projets de cette envergure ». Le pays ne dispose en effet actuellement que d'une capacité photovoltaïque installée de 35 MW.
Depuis 2016, la Tunisie tente de sortir de sa dépendance aux énergies fossiles en diversifiant ses sources. « L’énergie constitue, aujourd’hui, un véritable handicap pour le pays », affirme Khaled Kaddour. « La Tunisie ne pourra pas continuer avec le même rythme et les mêmes outils son approvisionnement en énergie. Nous devons innover en matière de projets et identifier des dispositifs pour les financer ».

La Tunisie produit très peu de pétrole et importe l'essentiel des énergies phossiles dont elle a besoin. Photo Caroline Garcia.
Un engagement tardif comparé à un pays comme le Maroc, déjà largement impliqué dans le solaire et l'éolien. Le premier plan solaire tunisien, annoncé en 2009, est resté lettre morte. En 2016, le pays a adopté une stratégie de transition énergétique pour rattraper son retard. Le plan prévoit de faire passer d'ici 2030 l'éolien et le solaire de 2% à 30% de la production électrique de Tunisie. Ainsi, dans le cadre du plan solaire tunisien, l'opérateur public STEG (Société tunisienne de l'électricité et du gaz), s’est engagé à produire 300 MW d’énergie photovoltaïque et 80 MW d'éolien, pour un investissement total de plus de 350 M€.
Malheureusement, selon le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), « malgré tous les efforts déployés, le rythme de réalisation du Plan solaire tunisien reste en deçà des ambitions tracées ». Le pays dispose d'un potentiel considérable grâce à un ensoleillement de plus de 3000 heures par an. Mais la fiscalité et les contraintes administratives ont bloqué les projets.
Selon Khalil Laabidi, président de l’Autorité Tunisienne pour l’Investissement, les IDE (investissements directs étrangers) dans le secteurs des énergies ont chuté depuis la révolution de 2011. Il estime que la révision de la législation et des procédures d’accès aux primes est maintenant achevée.
La Tunisie va donc de nouveau faire appel aux investisseurs étrangers, en fléchant les capitaux vers le renouvelable au détriment du fossile. « Aujourd’hui, nous aspirons à un retour en force, mais un retour différent », annonce Khalil Laabidi.
Malheureusement, selon le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), « malgré tous les efforts déployés, le rythme de réalisation du Plan solaire tunisien reste en deçà des ambitions tracées ». Le pays dispose d'un potentiel considérable grâce à un ensoleillement de plus de 3000 heures par an. Mais la fiscalité et les contraintes administratives ont bloqué les projets.
Selon Khalil Laabidi, président de l’Autorité Tunisienne pour l’Investissement, les IDE (investissements directs étrangers) dans le secteurs des énergies ont chuté depuis la révolution de 2011. Il estime que la révision de la législation et des procédures d’accès aux primes est maintenant achevée.
La Tunisie va donc de nouveau faire appel aux investisseurs étrangers, en fléchant les capitaux vers le renouvelable au détriment du fossile. « Aujourd’hui, nous aspirons à un retour en force, mais un retour différent », annonce Khalil Laabidi.