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TUNISIE / UNION EUROPÉENNE. "La Tunisie n'avait pas sa place parmi les paradis fiscaux." Hichem Ben Ahmed, secrétaire d'Etat tunisien au Commerce extérieur, se réjouit du retrait, mardi 23 janvier 2018, de son pays de la liste noire de l'Union européenne des paradis fiscaux. La Tunisie avait été inscrite sur ce document - ne recensant que les Etats non membres de l'UE - le 5 décembre 2017. Elle était alors le seul pays méditerranéen à y figurer.
La Tunisie n'est cependant pas sortie d'affaire. Bruxelles l'a transféré sur sa liste grise en même temps que la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, la Mongolie, Macao, la Grenade, la Barbade et Panama. Celle qui englobe les pays (une quarantaine) qui ont pris des engagements en matière fiscale mais restent surveillés. Un purgatoire dont Tunis ne pourra sortir qu'en s'harmonisant avec les règles fiscales européennes. L'UE voudrait par exemple une révision de la loi 72 limitant à 10% les impôts sur les sociétés exportatrices.
La liste noire européenne des paradis fiscaux comprend encore neuf pays (sur les dix-sept inscrits voici près de deux mois) : Bahreïn, Guam, les Îles Marshall, la Namibie, les Palaos, Samoa, les Samoa américaines, Sainte-Lucie, Trinidad-et-Tobago.
La Tunisie n'est cependant pas sortie d'affaire. Bruxelles l'a transféré sur sa liste grise en même temps que la Corée du Sud, les Émirats arabes unis, la Mongolie, Macao, la Grenade, la Barbade et Panama. Celle qui englobe les pays (une quarantaine) qui ont pris des engagements en matière fiscale mais restent surveillés. Un purgatoire dont Tunis ne pourra sortir qu'en s'harmonisant avec les règles fiscales européennes. L'UE voudrait par exemple une révision de la loi 72 limitant à 10% les impôts sur les sociétés exportatrices.
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