
Fadhel Abdelkéfi dresse un portrait alarmant de l'économie tunisienne (photo : DR)
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TUNISIE. Selon Fadhel Abdelkéfi, la Tunisie se trouve en "état d'urgence économique". Le ministre tunisien du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, qui s'exprimait lors d'une rencontre organisée par la Chambre de commerce tuniso-britannique, précise que "tous les voyants sont au rouge."
Croissance atone, finances publiques très chahutées, le déficit public se situerait à 6,5% du PIB et la dette publique à 63% du PIB. Elle a plus que doublé en cinq ans. Selon le ministre, la croissance devrait être inférieure à 1,4% contre 2,5% prévus. "Nous allons nous attaque au mal... J'ai un énorme espoir dans ce pays" a toutefois conclu Fadhel Abdelkéfi.
Ces propos font échos au discours musclé prononcé par Youssef Chahed, vendredi 26 août 2016, lors du vote de confiance devant l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Le premier ministre avait notamment indiqué que "la Tunisie vit une crise qui s'approfondit jour après jour."
Le 18 septembre 2016, l'ARP a adopté le nouveau Code de l'investissement qui va permettre au pays de devenir plus attractif. Il entrera en vigueur au 1er janvier 2017.
Une conférence internationale sur l'investissement se tiendra les 29 et 30 novembre 2016 à Tunis et réunira des chefs d'Etat, des fonds d'investissements et des représentants d'entreprises tunisiennes et étrangères.
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