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TUNISIE. Alors que la Tunisie négocie avec le Fonds monétaire international un prêt de 2,6 mds € sur quatre ans, elle devrait parallèlement lancer au printemps près d'un milliard d'euros d'emprunts obligataires. La Tunisie est déjà allé à quatre reprises se financer sur les marchés internationaux depuis 2010.
Confronté à une baisse des investissements directs étrangers et à l'effondrement du tourisme, le pays ne semble pas avoir d'autre choix que l'endettement pour maintenir un semblant de paix sociale. La masse salariale des fonctionnaires capte 60% des recettes publiques. La dette devrait franchir en 2016 la barre des 53% du PIB, 13 points de plus qu'en 2010. Le déficit public ne cesse de se creuser. De 4,5% en 2014, il est passé à 5,3% en 2015.
Le dinar a perdu plus du quart de sa valeur depuis 2010 et l'année 2016 s'annonce très difficile. Le 4 mars 2016, l'agence de notation Fitch a d'ailleurs abaissé de "stables" à "négatives" les perspectives de la note de la Tunisie, actuellement fixée à BB-.
Le chiffre d'affaires du tourisme, déjà en chute libre en 2015 (-35%), pourrait connaître un nouveau recul à deux chiffres en 2016. Sur les deux premiers mois de l'année, il recule de 50% par rapport à janvier/février 2015.
Le pays affiche pour 2015 un PIB en croissance de seulement 0,8%. Il atteignait +2,3% en 2014 et devrait se situer aux alentours de +1% en 2016. Selon l'agence Fitch, l'endettement de la Tunisie dépassera 58% de son PIB en 2017.
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