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TUNISIE. Béji Caïd Essebsi, président de la République tunisienne, a décidé, mardi 6 mars 2018 au soir lors d'une réunion du Conseil de sécurité nationale, de prolonger de sept mois mois l'état d'urgence qui devait s'achever au 11 mars 2018.
Après consultation du chef de gouvernement et du président de l'Assemblée des représentants du peuple, ce dispositif permet d'accorder plus de pouvoirs aux forces de l'ordre et donne la possibilité au gouvernement d'interdire les grèves et autres manifestations.
Le président tunisien compte avec cette mesure garantir une bonne tenue des élections municipales - les premières de l'après révolution - qui doivent se dérouler le 6 mai 2018. La période de sept mois, qui débute à compter du 12 mars 2018, couvre également le ramadan (mi-mai à mi-juin) et la saison touristique. Jamais depuis son instauration en novembre 2015 après trois attentats jihadistes successifs (musée Bardo à Tunis, plage de Sousse et attaque de la garde présidentielle à Tunis), la prolongation n'avait été aussi longue. En février 2017, le premier ministre Youssef Chahed, avait même évoqué la possibilité de lever l'état d'urgence d'ici trois mois. Mais depuis, il a toujours été reconduit pour des périodes d'un à trois mois en majorité.
La Tunisie n'a pas connu d'attentat de grande ampleur depuis mars 2016 quand des jihadistes avaient pris d'assaut des installations sécuritaires à Ben Guerdane, au sud du pays à la frontière avec la Libye.
Après consultation du chef de gouvernement et du président de l'Assemblée des représentants du peuple, ce dispositif permet d'accorder plus de pouvoirs aux forces de l'ordre et donne la possibilité au gouvernement d'interdire les grèves et autres manifestations.
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