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La voisine algérienne contemple la réussite tunisienne. Les manifestations y avaient éclaté pratiquement en même temps qu'en Tunisie et pour les mêmes motifs mais depuis quelques jours, la situation s'est assagie dans les villes d'Oran, de Constantine et d'Alger.La répression policière et les arrestations ont calmé la population. Mais pour combien de temps ? Et quelle sera la réaction du président Abdelaziz Bouteflika au pouvoir depuis 1999 ? Il est à craindre que ne voulant pas subir le même sort que son homologue tunisien, il soit plus apte, fort du pouvoir de l'armée, à maîtriser la rue en cas de forte résurgence du mécontentement.
La Jordanie se soulève
Vendredi 14 janvier 2011, Amman, mais aussi les villes de Maan, Karak, Salt et Irbid, a connu une grande manifestation de protestation contre la hausse des prix, le chômage et la pauvreté. Là aussi, la rue a demandé la démission de Samir Rifai, le premier ministre jordanien.
« La Jordanie n’est pas seulement pour les riches. Le pain est une ligne rouge. Méfiez-vous de notre faim et de notre fureur » pouvait-t-on lire sur une des banderoles.
Plus prudent, le gouvernement jordanien, qui a affirmé haut et fort respecter la volonté du peuple tunisien, a choisi d'opposer à ce mouvement de foule des forces de police, certes très nombreuses mais pacifiques. Aucune arrestation, ni violence ne se serait déroulée.
Le plan de 169 M$ annoncé mardi 11 janvier 2001 pour créer des emplois et réduire le prix des produits de base ne semble pas suffisant aux manifestants.
Dimanche 16 janvier 2011, les Frères musulmans (bras politique du Front d'action islamique) et quatorze syndicats organisaient un sit-in devant le parlement pour protester contre la politique économique du gouvernement. « Nous exigeons une solution à ce problème pour éviter des répercussions négatives par le biais des politiques de réforme, et voulons de véritables et transparentes réformes économiques et politiques » indiquaient les syndicats dans un communiqué.
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