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TUNISIE. La somme de 1,5 mds € était évoquée fin mars 2016, mais c'est finalement sur un prêt de 2,6 mds € sur quatre ans que le Fonds Monétaire International et la Tunisie semblent s'être entendus. Mais le FMI conditionne son accord à la mise en route par la Tunisie d'un programme de réformes économiques visant à développer le secteur privé et à moderniser le secteur public, autrement dit à réduire le nombre de fonctionnaires. Des mesures difficiles à prendre dans un contexte de fort chômage et d'agitation sociale.
La délégation du FMI, qui a quitté Tunis jeudi 3 mars 2016 après deux semaines de présence sur place, estime que « les négociations relatives à ce nouvel accord sont à un stade avancé ». Dans son communiqué, le FMI déclare « soutenir le programme exhaustif de réformes économiques du gouvernement, énoncé dans sa vision économique, qui sera exposée en détail dans son prochain plan de développement quinquennal.»
Confrontée à d'importantes difficultés économiques, avec un PIB en croissance de seulement 0,8% en 2015 et des perspectives pour 2016 inquiétantes, la Tunisie fait largement appel au crédit pour tenter de calmer l'agitation sociale, notamment par l'embauche de fonctionnaires. Son taux d'endettement par rapport à son PIB est ainsi passé de 49,2% en 2014 à 52,9% en 2015, avec un déficit budgétaire de 4,9% identique à celui de 2014.