
Voir aussi
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
La Tunisie s'apprête à conclure un accord avec le FMI
-
Le Président tunisien veut des députés indépendants des partis politiques
-
La Tunisie cumule les mauvais résultats économiques
-
La France et la Tunisie s'accordent pour normaliser la délivrance des visas
Début avril 2018, le ministère de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables organisait, avec l'Anme (Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie) et en présence de Youssef Chahed, chef du gouvernement, une conférence nationale sur « l’accélération de la mise en œuvre des programmes d’efficacité énergétique ». Dans la foulée, le 25 mai 2018, un conseil ministériel décidait de toute une série de mesures.
La Tunisie lutte pour l'efficacité énergétique depuis une trentaine d'années. La banque mondiale la classait en 2017 en 18eme position sur 111 pays dans ce domaine. Mais il reste encore beaucoup à faire pour atteindre l'objectif que s'est fixée la Tunisie dans le cadre de l’Accord universel de Paris sur le climat. Il prévoit une baisse de l’intensité carbone de l’économie tunisienne de 41% d’ici 2030, par rapport au niveau de 2010.
La Tunisie estime que la réussite de ce pari sur l'avenir dépend pour 50% de ses performances en matière d'efficacité énergétique. Le pays a adopté, en 2016, un plan de transition fixant comme objectifs une réduction de 30% de la consommation.
Les deux postes les plus importants, sur lesquels la bataille se gagnera ou se perdra, sont les transports et l'industrie, qui représentent chacun 35% de la consommation totale d'énergie du pays. Mais le gouvernement tunisien constate que le rythme adopté ne permettra pas d'atteindre les objectifs fixés. D'où la nécessité de passer à la vitesse supérieure.
Le fonds de transition énergétique sera renforcé. Pour atteindre les objectifs de cogénération, 730 MW en 2030 contre 109 aujourd'hui, l'Anme prévoit la signature de 2 500 contrats-programmes.
La Tunisie lutte pour l'efficacité énergétique depuis une trentaine d'années. La banque mondiale la classait en 2017 en 18eme position sur 111 pays dans ce domaine. Mais il reste encore beaucoup à faire pour atteindre l'objectif que s'est fixée la Tunisie dans le cadre de l’Accord universel de Paris sur le climat. Il prévoit une baisse de l’intensité carbone de l’économie tunisienne de 41% d’ici 2030, par rapport au niveau de 2010.
La Tunisie estime que la réussite de ce pari sur l'avenir dépend pour 50% de ses performances en matière d'efficacité énergétique. Le pays a adopté, en 2016, un plan de transition fixant comme objectifs une réduction de 30% de la consommation.
Les deux postes les plus importants, sur lesquels la bataille se gagnera ou se perdra, sont les transports et l'industrie, qui représentent chacun 35% de la consommation totale d'énergie du pays. Mais le gouvernement tunisien constate que le rythme adopté ne permettra pas d'atteindre les objectifs fixés. D'où la nécessité de passer à la vitesse supérieure.
Le fonds de transition énergétique sera renforcé. Pour atteindre les objectifs de cogénération, 730 MW en 2030 contre 109 aujourd'hui, l'Anme prévoit la signature de 2 500 contrats-programmes.
Simplifications administratives et aides financières

L'Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie est l'outil de l'Etat tunsien en matière d'efficacité énergétique.
L’État tunisien va simplifier les procédures administratives, particulièrement pour les projets de moins d'un mégawatt. Un bureau d’appui et d’orientation accompagnera les porteurs de projets, qui bénéficieront à terme d'un cadre législatif unifié. Dans le même temps, le programme Acte ( Alliance des communes pour la transition énergétique) va aider les municipalités à appliquer sur le terrain la politique nationale.
Le gouvernement a décidé l’audit énergétique des 350 municipalités, l’isolation de 65 000 logements, l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments administratifs et des mosquées, le remplacement de 400 000 vieux réfrigérateurs, et de 4 millions de lampes incandescentes par des lampes LED, l'utilisation de LED pour 450 000 points d'éclairage public.
La consommation des centrales électriques sera réduite de 3% d'ici 2020 et les pertes dues au transport de l'électricité doivent passer sur la même période de 16% à 12%. Un million de foyers pauvres se verront équipés de panneaux photovoltaïques. L’État facilitera l'accès aux éclairages et aux réfrigérateurs basse consommation. Il aidera également les familles désirant isoler leurs maisons et subventionnera les voitures électriques, qui remplaceront progressivement les véhicules d'administrations comme la Poste.
Le gouvernement a décidé l’audit énergétique des 350 municipalités, l’isolation de 65 000 logements, l’installation de panneaux photovoltaïques sur les toits des bâtiments administratifs et des mosquées, le remplacement de 400 000 vieux réfrigérateurs, et de 4 millions de lampes incandescentes par des lampes LED, l'utilisation de LED pour 450 000 points d'éclairage public.
La consommation des centrales électriques sera réduite de 3% d'ici 2020 et les pertes dues au transport de l'électricité doivent passer sur la même période de 16% à 12%. Un million de foyers pauvres se verront équipés de panneaux photovoltaïques. L’État facilitera l'accès aux éclairages et aux réfrigérateurs basse consommation. Il aidera également les familles désirant isoler leurs maisons et subventionnera les voitures électriques, qui remplaceront progressivement les véhicules d'administrations comme la Poste.