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TUNISIE. La Tunisie fait partie de ces pays de taille réduite dont les moyens restent limités pour lutter contre le réchauffement climatique, mais dont la survie dépend du nombre de l'amplitude de la future augmentation de la température.
Sa capitale, Tunis, est directement menacés par la montée des eaux. Le grand Tunis vit sous la menace de « multiples risques naturels » révélait en 2011 une étude sur « l’adaptation au changement climatique et la résilience aux désastres naturels dans les villes côtières d’Afrique du Nord » réalisée par la Banque Mondiale. Ces catastrophes pourraient coûter sur la période 2010-2030 plus d'un milliard de dollars à la capitale tunisienne, avec la submersion d’une partie des zones urbanisées ou industrielles de la Basse Ville, de Radès, d’Ezzahra et d’Hammam Lif Ouest.
Dans tout le pays, l'or vert tunisien, l'olivier, est directement menacé. Le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a expliqué durant la COP21 que son pays possédait « plus de 1,6 million d'hectares plantés en oliviers. La culture d'oliviers a permis d'arrêter la désertification. Avec le départ d'oliviers, des millions d'hectares seront menacés à long terme ». Or, d'ici 2030, la Tunisie perdra 50% de ses 80 millions d'oliviers si rien n'est fait estime une étude du ministère de l'agriculture et de l'Agence de coopération allemande. La culture de l'olivier représente 40% des revenus agricoles de la Tunisie, 5% de ses exportations, fait vivre un million de Tunisiens. La Tunisie risque de perdre sa place de premier exportateur mondial au profit de pays situés plus au nord.
Sa capitale, Tunis, est directement menacés par la montée des eaux. Le grand Tunis vit sous la menace de « multiples risques naturels » révélait en 2011 une étude sur « l’adaptation au changement climatique et la résilience aux désastres naturels dans les villes côtières d’Afrique du Nord » réalisée par la Banque Mondiale. Ces catastrophes pourraient coûter sur la période 2010-2030 plus d'un milliard de dollars à la capitale tunisienne, avec la submersion d’une partie des zones urbanisées ou industrielles de la Basse Ville, de Radès, d’Ezzahra et d’Hammam Lif Ouest.
Dans tout le pays, l'or vert tunisien, l'olivier, est directement menacé. Le Premier ministre tunisien, Habib Essid, a expliqué durant la COP21 que son pays possédait « plus de 1,6 million d'hectares plantés en oliviers. La culture d'oliviers a permis d'arrêter la désertification. Avec le départ d'oliviers, des millions d'hectares seront menacés à long terme ». Or, d'ici 2030, la Tunisie perdra 50% de ses 80 millions d'oliviers si rien n'est fait estime une étude du ministère de l'agriculture et de l'Agence de coopération allemande. La culture de l'olivier représente 40% des revenus agricoles de la Tunisie, 5% de ses exportations, fait vivre un million de Tunisiens. La Tunisie risque de perdre sa place de premier exportateur mondial au profit de pays situés plus au nord.
-41% si...
Face à ces menaces, la Tunisie dispose de peu de leviers. La Tunisie promet dans sa contribution remise à l'occasion de la COP21 de réduire de 13% ses émissions de CO2 à l'horizon 2030 avec ses propres moyens, et de porter ce taux à 41% si elle obtient les financements et transferts de technologie demandés.
Ancien ingénieur agricole, Habib Essid affirme dans son discours du 30 novembre 2016 à la COP21 l'engagement de la Tunisie en matière de changement climatique, « priorité nationale dans le cadre du préambule de la constitution ».
Mohamed Zmerli, négociateur et membre de la délégation tunisienne à la COP 21, estime que « la Tunisie aura besoin d’un budget indicatif de l’ordre de 2 milliards de dollars durant les quinze prochaines années pour pouvoir réaliser des projets dans le cadre de lutte contre les changements climatiques et pour pouvoir atténuer les émissions des gaz à effet de serre. »
51% de l'électricité produite en Tunisie l'est grâce au gaz algérien. En investissant dans les énergies renouvelables, la Tunisie baisserait son bilan carbone et réduirait du même coup sa dépendance énergétique.
Ancien ingénieur agricole, Habib Essid affirme dans son discours du 30 novembre 2016 à la COP21 l'engagement de la Tunisie en matière de changement climatique, « priorité nationale dans le cadre du préambule de la constitution ».
Mohamed Zmerli, négociateur et membre de la délégation tunisienne à la COP 21, estime que « la Tunisie aura besoin d’un budget indicatif de l’ordre de 2 milliards de dollars durant les quinze prochaines années pour pouvoir réaliser des projets dans le cadre de lutte contre les changements climatiques et pour pouvoir atténuer les émissions des gaz à effet de serre. »
51% de l'électricité produite en Tunisie l'est grâce au gaz algérien. En investissant dans les énergies renouvelables, la Tunisie baisserait son bilan carbone et réduirait du même coup sa dépendance énergétique.