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Les manifestations se poursuivent en Tunisie (photo DR)
TUNISIE. Vendredi 7 janvier 2011, la rue tunisienne ne s'est pas assagie.
Le pays entre dans sa troisième semaine de grève provoquée après l'immolation, le 17 décembre 2010 à SIdi Bouzid, d'un marchand ambulant aujourd'hui décédé de ses blessures.
La confiscation de sa marchandise (primeurs), son unique moyen de survie, et son geste désespéré aura été l'élément déclencheur d'un conflit dont on voit difficilement la fin.
Jeudi 6 janvier 2011, un millier d'avocats tunisiens étaient en grève en signe de solidarité avec les habitants de Sidi Bouzid.
Le même jour, un ouvrier du bâtiment malade s'est suicidé las d'attendre une aide pour nourrir sa famille et ses deux enfants diplômés au chômage.
Les Tunisiens continuent à protester contre le chômage et la précarité dans un pays qui produit beaucoup de diplômés mais offre peu d'emplois. Mais aussi contre le régime du président Ben Ali en place depuis vingt-trois ans.
Les jeunes se trouvent en première ligne dans ce mouvement que ce soit dans les collèges, les lycées et les universités dont celle de Sousse où jeudi 6 janvier 2011 les forces de l'ordre ont réprimé sévèrement une manifestation d'étudiants.
Après les vindictes à travers les blogs sur Internet pour contourner le contrôle de la presse et les cyber-attaques sur les sites officielles, un rappeur s'est même permis, signe des temps, de publier deux chansons très critiques sur le pouvoir son compte Facebook. Dont une intitulée "Président, ton peuple est mort".
Hamada Ben Amor, surnommé le Général, a été arrêté jeudi 6 janvier 2011 au petit matin à Sfax. Trois blogueurs auraient subi le même sort.