
L'aéroport devrait ouvrir fin 2009 ou plus probablement début 2010 (Photo DR)
TUNISIE. 2 Mds€ d’investissements vont faire d’Enfidha, une ville située à 75 kms au sud de Tunis, un centre névralgique de transport, avec la construction pour 550 M€ d’un aéroport et pour 1,4 Mds€ d’un port en eaux profondes.
L’aéroport construit par le groupe turc TAV Airports Holding est déjà à moitié terminé. D’une capacité de 5 millions de passagers par an, il est destiné aux charters et donc au tourisme.
Il devrait entrer en service en 2010, pour irriguer les centres touristiques de Sousse et Hammamet situés à proximité immédiate. Il pourrait également intéresser les compagnies low cost si la Tunisie leur ouvre son espace aérien.
L’aéroport construit par le groupe turc TAV Airports Holding est déjà à moitié terminé. D’une capacité de 5 millions de passagers par an, il est destiné aux charters et donc au tourisme.
Il devrait entrer en service en 2010, pour irriguer les centres touristiques de Sousse et Hammamet situés à proximité immédiate. Il pourrait également intéresser les compagnies low cost si la Tunisie leur ouvre son espace aérien.
La Tunisie se positionne sur le marché du transbordement

Un port et un aéroport devraient doper le trafic à Enfidha (DR)
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Le port en eaux profondes est d’une toute autre envergure. Ses travaux devraient commencer fin 2009. Huit groupes originaires du Canada, du Koweït, des Emirats Arabes Unis, d’Italie, du Danemark et du Portugal ont répondu à l’appel d’offre clos le 25 décembre 2008 pour construire, financer et exploiter cette infrastructure.
Le port devrait s’étendre sur 1200 hectares entourés d’une zone logistique de 2 000 hectares.
Le gouvernement tunisien se positionne ici sur le marché du transbordement. Les lignes Chine-Europe du Nord, empruntées par les porte-conteneurs géants, passent en effet par la Méditerranée. Ces "bateaux mères" y font une ou deux haltes pour transférer sur des navires plus petits des marchandises destinées à des ports de seconde catégorie.
Le port devrait s’étendre sur 1200 hectares entourés d’une zone logistique de 2 000 hectares.
Le gouvernement tunisien se positionne ici sur le marché du transbordement. Les lignes Chine-Europe du Nord, empruntées par les porte-conteneurs géants, passent en effet par la Méditerranée. Ces "bateaux mères" y font une ou deux haltes pour transférer sur des navires plus petits des marchandises destinées à des ports de seconde catégorie.
Rude concurrence
Mais la Tunisie n’est pas seule à tenter de capter ces trafics. Une véritable course s’est engagée entre les pays méditerranéens.
Malte et le Maroc bénéficient d’une longueur d’avance. Tanger Méditerranée, après 3 Mds€ d’investissements, vise un trafic de 3,5 millions d’EVP (conteneur équivalent vingt pieds) par an.
L’Espagne n’est pas en reste avec de gros investissements planifiés à Valencia (3 Mds€ au total) et Algésiras (1,2 Mds€ pour doubler ses capacités).
En Méditerranée orientale, le port de Damiette, en Egypte, entend doubler la surface de son terminal à conteneurs et construire 15 nouveaux quais, après un investissement de près de 800M€.
Le port d’Enfidha devra donc affronter une solide concurrence pour séduire des armateurs extrêmement mobiles.
Lire aussi : Accord financier pour le futur aéroport d'Enfidha
et Le tandem Al Mal Investment-Hutchison Port Holding et SNC Lavalin en compétition pour le port d’Enfidha
Malte et le Maroc bénéficient d’une longueur d’avance. Tanger Méditerranée, après 3 Mds€ d’investissements, vise un trafic de 3,5 millions d’EVP (conteneur équivalent vingt pieds) par an.
L’Espagne n’est pas en reste avec de gros investissements planifiés à Valencia (3 Mds€ au total) et Algésiras (1,2 Mds€ pour doubler ses capacités).
En Méditerranée orientale, le port de Damiette, en Egypte, entend doubler la surface de son terminal à conteneurs et construire 15 nouveaux quais, après un investissement de près de 800M€.
Le port d’Enfidha devra donc affronter une solide concurrence pour séduire des armateurs extrêmement mobiles.
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