
Le drapeau tunisien ne flottera pas à Berlin lors de la Conférence internationale de paix sur la Libye (photo : F.Dubessy)
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LIBYE / TUNISIE. L'Allemagne, puissance invitante de la Conférence internationale de paix sur la Libye qui devrait se tenir à Berlin dimanche 19 janvier 2020, a lancé les invitations. La liste des pays appelés à venir discuter d'un avenir politique pour ce pays en guerre civile depuis 2011 comporte un énorme oubli.
Sans surprise, les deux hommes qui se disputent le pouvoir en Libye, Fayez Al-Sarraj, chef du gouvernement d'union nationale libyen (GNA) et Khalifa Haftar, chef de l'Armée nationale libyenne (ANL), font partie des convives. Un texte de cessez-le-feu négocié à Moscou sous l'égide de la Russie et de la Turquie servira de socle à cette réunion. Même si Khalifa Haftar ne l'a finalement pas paraphé au contraire de Fayez Al-Sarraj.
Autour de la table, outre l'Onu, la Ligue des Etats arabes, la Communauté européenne et l'Union africaine, se trouveront également les représentants des Etats-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Chine, des Emirats Arabes Unis, de l'Egypte, de la Turquie, de l'Italie, de l'Algérie et... du Congo. Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, dirige le Haut comité de l'Union africaine sur le Libye.
L'absence d'un pays pourtant frontalier de la Libye, et d'autant plus concerné par le conflit qu'il a accueilli quelque 1,5 million de réfugiés libyens au début de la guerre civile, suscite beaucoup d'interrogations. Son ambassadeur, Ahmed Chafra, a exprimé "une vive consternation et stupéfaction", dans les colonnes du Deutsche Welle Arabic. Selon lui, la gouvernement allemand aurait subi les pressions "de parties en Libye ou ailleurs dans la région en vue de l'exclusion de la Tunisie."
Sans surprise, les deux hommes qui se disputent le pouvoir en Libye, Fayez Al-Sarraj, chef du gouvernement d'union nationale libyen (GNA) et Khalifa Haftar, chef de l'Armée nationale libyenne (ANL), font partie des convives. Un texte de cessez-le-feu négocié à Moscou sous l'égide de la Russie et de la Turquie servira de socle à cette réunion. Même si Khalifa Haftar ne l'a finalement pas paraphé au contraire de Fayez Al-Sarraj.
Autour de la table, outre l'Onu, la Ligue des Etats arabes, la Communauté européenne et l'Union africaine, se trouveront également les représentants des Etats-Unis, de la Russie, de la Grande-Bretagne, de la France, de la Chine, des Emirats Arabes Unis, de l'Egypte, de la Turquie, de l'Italie, de l'Algérie et... du Congo. Le président congolais, Denis Sassou-Nguesso, dirige le Haut comité de l'Union africaine sur le Libye.
L'absence d'un pays pourtant frontalier de la Libye, et d'autant plus concerné par le conflit qu'il a accueilli quelque 1,5 million de réfugiés libyens au début de la guerre civile, suscite beaucoup d'interrogations. Son ambassadeur, Ahmed Chafra, a exprimé "une vive consternation et stupéfaction", dans les colonnes du Deutsche Welle Arabic. Selon lui, la gouvernement allemand aurait subi les pressions "de parties en Libye ou ailleurs dans la région en vue de l'exclusion de la Tunisie."