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TUNISIE. Après un Produit intérieur brut (PIB) en recul de 8,7% en 2020, la croissance économique tunisienne a enregistré une augmentation de 3,1% en 2021 alors que les prévisions tablaient sur 2,6%.
Selon l'Institut national de la statistique tunisien (INS), à l'origine de ces données, le quatrième trimestre 2021 se trouve en hausse de 1,6% sur une base annuelle, par rapport à la même période en 2020. La progression n'était que de 0,4% au troisième trimestre (+15,7% au second trimestre et -1,8% au premier). "Cette apparente accélération de l’activité reste à confirmer, dans la mesure où la croissance bénéficie essentiellement d’une reprise circonstancielle de la production dans les secteurs de l’extraction (mines 78,6%, pétrole et gaz 20,6%)", précise toutefois l'organisme.
Toujours sur ce quatrième trimestre 2021, les industries manufacturières (à l'exception notable des produits dérivés du phosphate) connaissent en effet une activité atone, les services marchands une hausse modérée.
Les industries chimiques connaissent une progression de 29,5%, les industries agroalimentaires de 2,9%, le secteur des matériaux de construction et de la céramiques n'augmente que de 0,7%.
Les industries mécaniques et électriques chutent de 4,6% tandis que le secteur agriculture-sylviculture-pêche observe une baisse (-4,2%), tout comme le textile-habillement-cuir (-3,9%) et les services financiers (-3,7%).
Selon l'Institut national de la statistique tunisien (INS), à l'origine de ces données, le quatrième trimestre 2021 se trouve en hausse de 1,6% sur une base annuelle, par rapport à la même période en 2020. La progression n'était que de 0,4% au troisième trimestre (+15,7% au second trimestre et -1,8% au premier). "Cette apparente accélération de l’activité reste à confirmer, dans la mesure où la croissance bénéficie essentiellement d’une reprise circonstancielle de la production dans les secteurs de l’extraction (mines 78,6%, pétrole et gaz 20,6%)", précise toutefois l'organisme.
Toujours sur ce quatrième trimestre 2021, les industries manufacturières (à l'exception notable des produits dérivés du phosphate) connaissent en effet une activité atone, les services marchands une hausse modérée.
Les industries chimiques connaissent une progression de 29,5%, les industries agroalimentaires de 2,9%, le secteur des matériaux de construction et de la céramiques n'augmente que de 0,7%.
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Entre 3,3 et 3,5% de croissance prévue en 2022
"Ces résultats montrent que la chute du PIB en 2020 n’a été que partiellement absorbée, puisque le niveau du PIB réel au quatrième trimestre 2021 est encore 4,6 points de pourcentage plus bas que celui du dernier trimestre 2019", indique l'INS. Selon ses experts, "la dynamique de rattrapage et la récupération de l’activité dans certains secteurs s’avère donc relativement lente et pourrait s’étaler dans le temps". Ces données demeurent encore provisoires et pourraient faire l'objet de révisions lors des prochaines publications. D'autant plus que l'INS livre tard ces chiffres, et encore en ayant recours à des techniques d'estimation statistique de certains indicateurs infra-annuels non encore disponibles, à cause d'un long mouvement social en son sein de fin janvier 2022 à mi-mars 2022.
L'Institut a profité de cette publication pour révéler les comptes définitifs de l'année 2018 (2,6% contre 2,5%), semi-définitifs 2019 (1,3% contre 1,4%) et provisoires 2020 (-8,7% contre -9,2%).
Il estime en outre que "les perspectives à court terme s’annoncent particulièrement difficiles au regard des derniers développements sur la scène internationale et leurs répercussions sur l’économie nationale, la faiblesse du sentiment économique qui prévaut chez les dirigeant d’entreprises et les fortes pressions inflationnistes à l’œuvre, même si elles soulagent le désendettement des agents économiques".
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM) prédisaient des résultats assez proches pour l'année 2021 avec, respectivement 3% et 2,9%. Les deux institutions prévoient 3,3% (FMI) et 3,5% (BM) de progression en 2022.
La Tunisie a subi de plein fouet les conséquences de la pandémie de Covid-19 alors que son économie se portait déjà mal à cause de plusieurs années d'instabilité politique.
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