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La Syrie espère toucher l'Europe via la Turquie avec ces nouvelles autoroutes (photo DR)
SYRIE. Deux nouveaux axes routiers devraient voir le jour en Syrie. L'un reliera Bab-el-Hawa, à la frontière turque, jusqu'à la ville de Nassib, à la frontière jordanienne, coupant ainsi Syrie du nord au sud sur 432 km. La construction de cet axe devrait coûter 1 md$ (666,66M€).
L'autre axe, d'ouest en est, reliera sur 351 km Tartous et al-Tanaf à la frontière irakienne, pour un coût évalué à 600 M$ (400 M€).
Ces deux axes sont d'une importance cruciale pour l'économie syrienne, selon Ammar Kamaleddine, directeur du département des partenariats entre le public et le privé au ministère des Transports : "Le but de ces deux autoroutes est de pénétrer le marché européen à travers la Turquie, mais aussi de faciliter le trafic régional, international ainsi que le transit", indique-t-il.
L'autre axe, d'ouest en est, reliera sur 351 km Tartous et al-Tanaf à la frontière irakienne, pour un coût évalué à 600 M$ (400 M€).
Ces deux axes sont d'une importance cruciale pour l'économie syrienne, selon Ammar Kamaleddine, directeur du département des partenariats entre le public et le privé au ministère des Transports : "Le but de ces deux autoroutes est de pénétrer le marché européen à travers la Turquie, mais aussi de faciliter le trafic régional, international ainsi que le transit", indique-t-il.
Bouygues sur les rangs
Le ministère des Transports syrien a repoussé jusqu'au 3 décembre 2009 la date limite de l'appel d'offres, qui concerne la conception, la construction, l'exploitation et la gestion de ces deux nouvelles autoroutes. Pour l'heure, 14 propositions émanant de compagnies internationales ont été enregistrées, dont celle de l'entreprise française Bouygues.
La Syrie s'appuiera ensuite sur la Société financière internationale, la branche privée de la Banque mondiale, pour étudier les candidatures.
Deux options sont envisagées pour la construction et la gestion de ces nouvelles autoroutes : la concession en BOT (Build-Operate-Transfer) ou un partenariat entre les investisseurs privés et l'Etat.
En revanche, aucune date n'est pour l'heure avancée concernant le lancement et l'achèvement des travaux.
La Syrie s'appuiera ensuite sur la Société financière internationale, la branche privée de la Banque mondiale, pour étudier les candidatures.
Deux options sont envisagées pour la construction et la gestion de ces nouvelles autoroutes : la concession en BOT (Build-Operate-Transfer) ou un partenariat entre les investisseurs privés et l'Etat.
En revanche, aucune date n'est pour l'heure avancée concernant le lancement et l'achèvement des travaux.