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La Syrie veut doubler sa production d'ici 2015 (photo DR)
SYRIE. C'est une grande première en Syrie. L'Etat fait appel au secteur privé pour répondre aux besoins croissants du pays en électricité.
Parmi les entreprises en lice, figure en bonne place un consortium arabo-finlandais, composé de l'entreprise koweïtienne Marafeq et de la société d'ingénieurie finlandaise Wartsila.
La compagnie grecque Terna energy est également sur les rangs pour remporter l'offre, selon le ministre syrien de l'Electricité, Ahmad Qoussaï Kayyal.
Après des années de gestion publique inefficace de l'électricité, la Syrie a décidé de privatiser le secteur.
Une obligation pour Damas, plus qu'un luxe, puisque le pays est touché par un grave déficit de production électrique, rendant les coupures de courant quotidiennes.
Parmi les entreprises en lice, figure en bonne place un consortium arabo-finlandais, composé de l'entreprise koweïtienne Marafeq et de la société d'ingénieurie finlandaise Wartsila.
La compagnie grecque Terna energy est également sur les rangs pour remporter l'offre, selon le ministre syrien de l'Electricité, Ahmad Qoussaï Kayyal.
Après des années de gestion publique inefficace de l'électricité, la Syrie a décidé de privatiser le secteur.
Une obligation pour Damas, plus qu'un luxe, puisque le pays est touché par un grave déficit de production électrique, rendant les coupures de courant quotidiennes.
La Syrie espère produire 13 000 MW
Le ministre syrien de l'Electricité avait déclaré il y a quelques mois que "la production d'électricité est insuffisante pour couvrir nos besoins", évoquant même "une véritable crise".
La production actuelle en Syrie varie entre 5 500 et 6 200 MW. Le déficit, autour de 1 000 MW, est principalement dû à la forte croissance démographique mais aussi aux raccordements sauvages et à la sécheresse.
Pour faire face à une demande qui croît de 7 à 10% par an, la Syrie n'a donc eu d'autre choix que de faire appel au secteur privé.
Le gouvernement syrien veut doubler sa production d'électricité d'ici 2015, pour atteindre les 13 000MW.
Pour l'heure, des projets d'extension de trois centrales existantes, dont deux près de Damas, sont en cours. A Deir Ali, le projet de 650M€ est financé par la Banque européenne d'investissement (BEI) et par des fonds arabes, ainsi qu'à Techrine et Banias, dans le nord-ouest du pays. Ils doivent être achevés mi-2010.
Lire aussi :L'Indien Bharat remporte le contrat d'extension d'une centrale syrienne
Et : La BEI prête 275 M€ à la Syrie pour l'extension d'une centrale électrique
La production actuelle en Syrie varie entre 5 500 et 6 200 MW. Le déficit, autour de 1 000 MW, est principalement dû à la forte croissance démographique mais aussi aux raccordements sauvages et à la sécheresse.
Pour faire face à une demande qui croît de 7 à 10% par an, la Syrie n'a donc eu d'autre choix que de faire appel au secteur privé.
Le gouvernement syrien veut doubler sa production d'électricité d'ici 2015, pour atteindre les 13 000MW.
Pour l'heure, des projets d'extension de trois centrales existantes, dont deux près de Damas, sont en cours. A Deir Ali, le projet de 650M€ est financé par la Banque européenne d'investissement (BEI) et par des fonds arabes, ainsi qu'à Techrine et Banias, dans le nord-ouest du pays. Ils doivent être achevés mi-2010.
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