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Bachar Al-Assad est de plus en plus isolé (photo C.Garcia)
SYRIE / TURQUIE / LIGUE ARABE. A partir de mercredi 16 novembre 2011, la Syrie devrait être suspendue des activités de la Ligue arabe qui se réunit à Rabat, au Maroc. Dans la foulée, les sanctions économiques s'accroissent.
La réunion de la Ligue arabe à Rabat devrait entériner sans surprise, l'annonce samedi de la suspension de la Syrie des activités de l'organisation.
Cela, malgré que Damas ait montré, mardi 15 novembre 2011, de la bonne volonté, en libérant 1180 détenus qui avaient participé à la contestation, sans toutefois avoir du sang sur les mains, ainsi que l'opposant Kamal Labouani, condamné initialement à douze ans de prison. Des libérations conformes aux demandes de la feuille de route arabe.
De même, alors que le régime syrien avait demandé la tenue d'un sommet arabe sur la situation, les pays arabes du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) lui ont opposé une fin de non-recevoir. "Le CCG estime que la demande de la tenue d'un sommet arabe en ces circonstances est inutile", compte tenu de la réunion de Rabat, a estimé dans un communiqué Abdelatif Zayani, le secrétaire général de l'organisation.
La réunion de la Ligue arabe à Rabat devrait entériner sans surprise, l'annonce samedi de la suspension de la Syrie des activités de l'organisation.
Cela, malgré que Damas ait montré, mardi 15 novembre 2011, de la bonne volonté, en libérant 1180 détenus qui avaient participé à la contestation, sans toutefois avoir du sang sur les mains, ainsi que l'opposant Kamal Labouani, condamné initialement à douze ans de prison. Des libérations conformes aux demandes de la feuille de route arabe.
De même, alors que le régime syrien avait demandé la tenue d'un sommet arabe sur la situation, les pays arabes du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) lui ont opposé une fin de non-recevoir. "Le CCG estime que la demande de la tenue d'un sommet arabe en ces circonstances est inutile", compte tenu de la réunion de Rabat, a estimé dans un communiqué Abdelatif Zayani, le secrétaire général de l'organisation.
Ankara menace de couper la fourniture d'électricité
Isolée par une majorité des pays arabes, la Syrie compte encore le soutien de la Russie, dont le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a appelé "tous les groupes de l'opposition syrienne (...) à engager immédiatement l'initiative préconisée par la Ligue arabe pour régulariser la crise". Moscou ne perd pas l'espoir d'initier un dialogue intersyrien entre le régime Assad et l'opposition pour résoudre la crise.
La Turquie, qui passait pour l'un des plus grands alliés de Damas avant la contestation, a fait montre d'une grande sévérité à l'égard de son voisin.
Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a estimé mardi 15 novembre 2011 que la Syrie est "au bord du gouffre". La Turquie a d'ailleurs décidé de sanctionner son ex-allié par plusieurs mesures économiques.
Ankara a annoncé avoir interrompu sa participation à des explorations pétrolières conjointes avec la Syrie, qui concerne six puits.
Mais surtout, la Turquie a menacé de suspendre la fourniture d'électricité à la Syrie, comme le prévoit un accord d'exportation signé en 2006 entre les deux voisins. Ce qui porterait un coup grave à Damas, puisqu’Ankara lui fournit 60% de son énergie hydroélectrique.
Toujours sur le plan énergétique, le groupe français Total a confirmé au Financial Times qu'il n'était plus payé par le gouvernement syrien pour sa production de pétrole en Syrie. Néanmoins, l'exploitation du pétrole et du gaz se poursuit.
Lire aussi: La tension monte à l'égard de la Syrie
La Turquie, qui passait pour l'un des plus grands alliés de Damas avant la contestation, a fait montre d'une grande sévérité à l'égard de son voisin.
Le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a estimé mardi 15 novembre 2011 que la Syrie est "au bord du gouffre". La Turquie a d'ailleurs décidé de sanctionner son ex-allié par plusieurs mesures économiques.
Ankara a annoncé avoir interrompu sa participation à des explorations pétrolières conjointes avec la Syrie, qui concerne six puits.
Mais surtout, la Turquie a menacé de suspendre la fourniture d'électricité à la Syrie, comme le prévoit un accord d'exportation signé en 2006 entre les deux voisins. Ce qui porterait un coup grave à Damas, puisqu’Ankara lui fournit 60% de son énergie hydroélectrique.
Toujours sur le plan énergétique, le groupe français Total a confirmé au Financial Times qu'il n'était plus payé par le gouvernement syrien pour sa production de pétrole en Syrie. Néanmoins, l'exploitation du pétrole et du gaz se poursuit.
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