
François Brelle : "La gestion sociale et partagée de l'eau ça connaît la SCP" (photo MN)
TUNISIE / FRANCE. « La Tunisie est actuellement notre cible principale » souligne François Brelle, le directeur de l’Ingénierie de la Société du Canal de Provence (Aix-en-Provence). Cette société publique d’aménagement régional provençale a signé le 18 novembre 2013 une convention de partenariat pour deux ans avec le ministère tunisien de l’Agriculture, précisément le directeur du génie rural, Ridha Gabouj.
« Nous appuierons les associations d’usagers de l’eau, spécialement les irrigants, qui ont à gérer une ressource rare » ajoute M. Brelle.
L’accord de partenariat a été rendu possible par un don de l’Agence Française du Développement de 750k€ et de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse de 250 k€.
La mission de la SCP consistera sur deux ans à « mettre en œuvre une politique de gestion rationnelle et de valorisation optimale des ressources en eau » selon le communiqué de la société provençale.
Elle portera ses efforts sur la formation et l’encadrement des exploitants de 70 groupements hydrauliques de développement agricole, gérant un périmètre irrigué de 65 000 ha, répartis du Nord au Sud du Pays.
« C’est un modèle que nous connaissons bien, dans lequel la concertation entre les acteurs permet de gérer au mieux la ressource » note François Brelle.
En Tunisie la gestion de l’eau passe d’un modèle de gestion autoritaire à un système qui donne des prérogatives à des associations d’irrigants, qu’il s’agit d’aider à assumer un rôle plus important.
« Nous appuierons les associations d’usagers de l’eau, spécialement les irrigants, qui ont à gérer une ressource rare » ajoute M. Brelle.
L’accord de partenariat a été rendu possible par un don de l’Agence Française du Développement de 750k€ et de l’Agence de l’Eau Rhône-Méditerranée-Corse de 250 k€.
La mission de la SCP consistera sur deux ans à « mettre en œuvre une politique de gestion rationnelle et de valorisation optimale des ressources en eau » selon le communiqué de la société provençale.
Elle portera ses efforts sur la formation et l’encadrement des exploitants de 70 groupements hydrauliques de développement agricole, gérant un périmètre irrigué de 65 000 ha, répartis du Nord au Sud du Pays.
« C’est un modèle que nous connaissons bien, dans lequel la concertation entre les acteurs permet de gérer au mieux la ressource » note François Brelle.
En Tunisie la gestion de l’eau passe d’un modèle de gestion autoritaire à un système qui donne des prérogatives à des associations d’irrigants, qu’il s’agit d’aider à assumer un rôle plus important.
Opportunités énergétiques dans le nord tunisien
Ne manquez pas !
-
Saint-Gobain cède des réseaux de distribution mais investit dans la production en Espagne
-
La Cour des comptes européenne ausculte les 64 000 fonds d'investissement domiciliés dans l'UE
-
La France numéro un mondial de la répression anticoncurrentielle avec 1,8 mrd€ d'amendes dressées en 2020
-
Gefco inaugure un entrepôt de 10 000 m² à Tanger Med
Si la SCP a été choisie en raison de l’aide apportée par les agences françaises, elle n’était pas du tout une inconnue en Tunisie où elle est, depuis 2009, en accord de partenariat avec la Secadenord.
La Société d’Exploitation du Canal et des Adductions des Eaux du Nord a pour mission de gérer une infrastructure de transfert d’eau à usage multiple, tout comme son équivalent provençal. En pratique, elle amène les eaux puisées dans le nord-est du pays jusqu’aux complexes touristiques littoraux du nord-ouest.
Fin 2012, la convention a été reconduite pour trois ans avec le PDG de la Secadenord, Habib Azzaiez, et à confier à la SCP la formation des techniciens d’exploitation de la Secadenord et un conseil-assistance à l’amélioration de la gestion de transfert d’eau.
« C’est en fait une aide à la gestion équilibrée et sociale de la ressource » ajoute François Brelle. « Nous les aiderons aussi à valoriser certaines opportunités énergétiques ».
C’est ce que développe en Provence actuellement la SCP, qui vient de créer le premier Groupement d’Intérêt Économique avec un syndicat de gestion de canal d’irrigation dans la plaine de la Crau, où elle s’apprête à investir 2,5 M€ pour créer une microcentrale hydroélectrique.
La Société d’Exploitation du Canal et des Adductions des Eaux du Nord a pour mission de gérer une infrastructure de transfert d’eau à usage multiple, tout comme son équivalent provençal. En pratique, elle amène les eaux puisées dans le nord-est du pays jusqu’aux complexes touristiques littoraux du nord-ouest.
Fin 2012, la convention a été reconduite pour trois ans avec le PDG de la Secadenord, Habib Azzaiez, et à confier à la SCP la formation des techniciens d’exploitation de la Secadenord et un conseil-assistance à l’amélioration de la gestion de transfert d’eau.
« C’est en fait une aide à la gestion équilibrée et sociale de la ressource » ajoute François Brelle. « Nous les aiderons aussi à valoriser certaines opportunités énergétiques ».
C’est ce que développe en Provence actuellement la SCP, qui vient de créer le premier Groupement d’Intérêt Économique avec un syndicat de gestion de canal d’irrigation dans la plaine de la Crau, où elle s’apprête à investir 2,5 M€ pour créer une microcentrale hydroélectrique.