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ESPAGNE. La Sareb, « banque toxique » espagnole (« banco malo »), propose un catalogue d'une centaine d'hôtels de toutes catégories -des établissements classés jusqu'aux gîtes- dont elle a « hérité » à cause de la crise. La structure créée par la Banque d'Espagne pour absorber tous les actifs toxiques du secteur bancaire espagnol se transforme ainsi, contrainte et forcée, en agent immobilier spécialisé.
Mais si la crise a d’abord frappé le secteur immobilier, le tourisme et l'hôtellerie n’échappent pas à la conjoncture. De fait, les acheteurs ne se bousculent pas. Chiffre significatif : en 2013, moins d'une création d'hôtel sur dix en Espagne concernait une vente. Les affaires se transmettent dans l’immense majorité des cas sous contrat de gestion, et la Sareb est bien obligée de se plier à la règle. Faute de repreneur, la structure bancaire propose donc aussi des locations.
Le groupe français Pierre & Vacances a d'ailleurs signé un partenariat avec la «banque toxique » voici quelques semaines pour la gestion d'un ensemble de quatre-vingts appartements à Benidorm, au sud-est de la péninsule ibérique.