
Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni à l'occasion de la commémoration du 20e anniversaire du massacre de Srebrenica, en 1995. (Photo : ONU)
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EUROPE. La Russie a utilisé mercredi 8 juillet 2015 son droit de veto concernant un projet de résolution du Conseil de sécurité de l'Onu, voulant qualifier officiellement le massacre de Srebrenica de "génocide". Le représentant permanent de Moscou à l'Onu, Vitali Tchourkine, a jugé le projet "non constructif, conflictuel et politiquement orienté". La délégation russe, alliée de la Serbie qui refuse le terme de "génocide", propose de le remplacer par "crime le plus grave aux yeux de la communauté internationale".
Cette annonce intervient alors que l'Europe célèbre le 20e anniversaire de l'événement. Voici vingt ans du 11 au 13 juillet 1995, quelque 8 000 hommes et garçons bosniaques musulmans étaient tués à Srebrenica, peu avant la fin de la guerre intercommunautaire (1992-1995). Les instigateurs de ce massacre se révélaient être des unités de l'Armée de la République serbe de Bosnie et une unité paramilitaire de Serbie (les Scorpions).
Pourtant, si le Parlement serbe a depuis adopté une déclaration, et que ses responsables se sont recueillis au mémorial où sont enterrées les victimes du génocide de Srebrenica, certains pays dont la Serbie et la Russie refusent toujours de parler de "génocide". Contrairement au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et la Cour internationale de justice pour qui ce massacre relève bien du génocide.
Cette annonce intervient alors que l'Europe célèbre le 20e anniversaire de l'événement. Voici vingt ans du 11 au 13 juillet 1995, quelque 8 000 hommes et garçons bosniaques musulmans étaient tués à Srebrenica, peu avant la fin de la guerre intercommunautaire (1992-1995). Les instigateurs de ce massacre se révélaient être des unités de l'Armée de la République serbe de Bosnie et une unité paramilitaire de Serbie (les Scorpions).
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