
Les Kurdes ont libéré les villages situés dans la zone de sécurité prônée par la Turquie (photo : OSDH)
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SYRIE / TURQUIE. Lors d'un allocution télévisée mardi 29 octobre 2019 très tard dans la soirée, Recep Tayyip Erdogan a affirmé que "la Russie a transmis à nos autorités compétentes l'information selon laquelle les groupes terroristes se sont totalement retirés." Le président turc évoque le retrait des Kurdes du YPG (Unités de protection du peuple), qualifiée d'organisation terroriste par Ankara, de sa frontière avec la Syrie. Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou l'indiquait aussi, via un message relayé par les agences de presse russes : "Le retrait des unités armées du territoire sur lequel un corridor de sécurité doit être créé a été terminé plus tôt que prévu."
Après un cessez-le-feu annoncé par la Turquie le 17 octobre 2019 et un accord entre la Turquie et la Russie conclu mardi 22 octobre 2019, les YPG devaient avoir libéré, d'ici mardi 29 octobre 2019 à 15h (un délai de 150 heures), une zone de sécurité de 30 km de profondeur et 120 km de long pour les éloigner de la frontière syro-turque.
Des patrouilles communes turques et russes vont désormais patrouiller dans ce corridor.
Le 9 octobre 2019, l'armée turque avait lancé une offensive dans le Nord-Est de la Syrie pour chasser les Kurdes. "Nous avons interrompu les opérations dans ce secteur, dans le nord-est de la Syrie. Si nous repérons de quelconques terroristes des YPG/PKK, nous n'hésiterons pas à prendre des mesures pour les éliminer", affirme désormais le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu.
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Des patrouilles communes turques et russes vont désormais patrouiller dans ce corridor.
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