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PALESTINE. Alors qu'elle ne dispose que du statut d'Etat observateur à l'Organisation des Nations unies (ONU), la Palestine s'est ouvert la voie, mardi 16 octobre 2018 à New York, pour accéder à la présidence tournante du G77.
Ce groupe réunissant, comme son nom ne l'indique plus, 134 pays en voie de développement plus la Chine a décidé en septembre 2018 de confier sa présidence à la Palestine. Pour le permettre, l'Assemblée générale de l'Onu a donc du voter une résolution, présentée par l'Egypte, pour donner plus de prérogatives à Ramallah, et notamment le doit de se porter coauteur de résolutions et de faire des déclarations au nom du G77+Chine. 146 pays ont voté pour, quinze se sont abstenus, et trois ont voté contre : Etats-Unis, Israël et Australie (qui veut aussi déplacer sa capitale à Jérusalem).
"Nous ne pouvons pas soutenir les efforts des Palestiniens de renforcer leur statut en dehors de négociations directes", souligne Jonathan Cohen, ambassadeur américain adjoint aux Nations unies. Son pays entend d'ailleurs rappeler à chaque prise de parole de la Palestine au nom du G77 qu'il ne reconnaît pas l'Etat de Palestine.
Pour Riad Mansour, représentant de la Palestine aux Nations unies, "L'Etat palestinien ne va pas ménager ses efforts pour se montrer à la hauteur de cette confiance."
La Palestine présidera le G77 en 2019 et pour une durée d'un an. A la fin de son mandat, Ramallah perdra ses nouvelles prérogatives qui ne sont accordées que provisoirement.
Ce groupe réunissant, comme son nom ne l'indique plus, 134 pays en voie de développement plus la Chine a décidé en septembre 2018 de confier sa présidence à la Palestine. Pour le permettre, l'Assemblée générale de l'Onu a donc du voter une résolution, présentée par l'Egypte, pour donner plus de prérogatives à Ramallah, et notamment le doit de se porter coauteur de résolutions et de faire des déclarations au nom du G77+Chine. 146 pays ont voté pour, quinze se sont abstenus, et trois ont voté contre : Etats-Unis, Israël et Australie (qui veut aussi déplacer sa capitale à Jérusalem).
"Nous ne pouvons pas soutenir les efforts des Palestiniens de renforcer leur statut en dehors de négociations directes", souligne Jonathan Cohen, ambassadeur américain adjoint aux Nations unies. Son pays entend d'ailleurs rappeler à chaque prise de parole de la Palestine au nom du G77 qu'il ne reconnaît pas l'Etat de Palestine.
Pour Riad Mansour, représentant de la Palestine aux Nations unies, "L'Etat palestinien ne va pas ménager ses efforts pour se montrer à la hauteur de cette confiance."
La Palestine présidera le G77 en 2019 et pour une durée d'un an. A la fin de son mandat, Ramallah perdra ses nouvelles prérogatives qui ne sont accordées que provisoirement.