
Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne, se voir remettre le marteau pour ouvrir la session 2019 du G77 (photo : ONU/Manuel Elias)
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PALESTINE. Après l'Égypte en 2018, la Palestine assure désormais la présidence tournante du "Groupe des 77 et la Chine" (G77) pour l'année 2019. Une décision adoptée en octobre 2018 et saluée mardi 15 janvier 2019 par Antonio Guterres. " Je suis impatient de continuer à travailler étroitement avec le "G77 et la Chine" en 2019 sous la direction historique de l'État de Palestine", souligne le secrétaire général de l'Onu.
État non membre des Nations unies mais avec le statut d'observateur depuis novembre 2012, la Palestine avait dépêché Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne pour assister à la cérémonie à New York de cette accession à la tête du G77. "Votre présence aujourd'hui témoigne ainsi du ferme engagement de l'État de Palestine à une présidence efficace du "Groupe des 77 et la Chine", se félicite Antonio Guterres. "La Palestine et ses citoyens ont une expérience directe de certains des problèmes mondiaux les plus difficiles et les plus dramatiques auxquels nous sommes confrontés. Vous êtes bien placés pour assumer cette présidence de cet important groupe de pays", poursuit le secrétaire général des Nations unies.
État non membre des Nations unies mais avec le statut d'observateur depuis novembre 2012, la Palestine avait dépêché Mahmoud Abbas, président de l'Autorité palestinienne pour assister à la cérémonie à New York de cette accession à la tête du G77. "Votre présence aujourd'hui témoigne ainsi du ferme engagement de l'État de Palestine à une présidence efficace du "Groupe des 77 et la Chine", se félicite Antonio Guterres. "La Palestine et ses citoyens ont une expérience directe de certains des problèmes mondiaux les plus difficiles et les plus dramatiques auxquels nous sommes confrontés. Vous êtes bien placés pour assumer cette présidence de cet important groupe de pays", poursuit le secrétaire général des Nations unies.
La Palestine veut devenir un État membre de l'Onu à part entière
Coalition des pays en développement réunis sous l'initiative de l'Onu, le Groupe des 77 - créé en janvier 1964 et qui compte effectivement 134 pays (80% de la population mondiale) - a pour objectif de promouvoir les intérêts économiques et politiques collectifs de ses membres et donc de mieux peser dans les négociations au sein des Nations unies.
Au menu de l'année 2019 figurent l'élimination de la pauvreté, la réduction des inégalités et la transition vers des économies plus inclusives et durables. "L'action pour le climat doit être au premier plan et les pays du G77 sont en première ligne", commente Antonio Gutteres.
Mahmoud Abbas s'est engagé à défendre dans cette enceinte notamment le droit au développement. "C'est un droit que nous nous efforcerons de renforcer et de réaliser (...) Nous devons préserver ce droit aussi pour ceux qui vivent sous le joug colonial et sous occupation étrangère."
L'Autorité palestinienne prévoit, "dans les prochaines semaines" indique Riyad al-Maliki, ministre palestinien des Affaires étrangères, de représenter une demande pour devenir un État membre de l'Onu à part entière. Nécessitant une approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations unies avant soumission à l'Assemblée générale, la démarche n'a aucune chance d'aboutir. Le Conseil de sécurité doit en effet se prononcer à l'unanimité de ses membres et les États-Unis useront de leur veto.
Au menu de l'année 2019 figurent l'élimination de la pauvreté, la réduction des inégalités et la transition vers des économies plus inclusives et durables. "L'action pour le climat doit être au premier plan et les pays du G77 sont en première ligne", commente Antonio Gutteres.
Mahmoud Abbas s'est engagé à défendre dans cette enceinte notamment le droit au développement. "C'est un droit que nous nous efforcerons de renforcer et de réaliser (...) Nous devons préserver ce droit aussi pour ceux qui vivent sous le joug colonial et sous occupation étrangère."
L'Autorité palestinienne prévoit, "dans les prochaines semaines" indique Riyad al-Maliki, ministre palestinien des Affaires étrangères, de représenter une demande pour devenir un État membre de l'Onu à part entière. Nécessitant une approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations unies avant soumission à l'Assemblée générale, la démarche n'a aucune chance d'aboutir. Le Conseil de sécurité doit en effet se prononcer à l'unanimité de ses membres et les États-Unis useront de leur veto.