
La Seconde vice-présidente de la CPI la juge Kuniko Ozaki, en présence du Président de l'Assemblée des États Parties S.E. Sidiki Kaba, remet au Ministre des Affaires étrangères de la Palestine Dr Riad Al-Malki, un exemplaire spécial du Statut de Rome (Photo : Cour pénale internationale)
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PALESTINE. La Palestine est, depuis mercredi 1er avril 2015, membre de la Cour pénale internationale (CPI). Une cérémonie à huis clos s'est déroulée à la Haye (Pays-Bas), siège de l'institution.
La décision prise en janvier 2015 devient donc effective.
« L'adhésion à un traité n'est, bien sûr, qu'une première étape. Du fait de l'entrée en vigueur du Statut de Rome pour l'État de la Palestine aujourd'hui, la Palestine acquiert tous les droits ainsi que les responsabilités découlant du fait d'être un Etat partie au Statut. Ce sont des engagements de fond, qui ne peuvent pas être pris à la légère » a souligné le juge Kuniko Ozaki, seconde vice-présidente de la CPI.
En accueillant son 123 eme Etat membre, la CPI, dont le rôle est de poursuivre les auteurs de génocides, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, doit s'attendre à enquêter sur les crimes présumés commis dans les Territoires palestiniens depuis le 13 juin 2014. Lors de sa demande d'adhésion, Mahmoud Abbas, président palestinien, avait remis un dossier étayé concernant ce chef d'accusation et entend faire juger pour crimes de guerre les dirigeants israéliens.
Riad Al-Malki, ministre des Affaires étrangères de la Palestine, l'a bien précisé en déclarant à l'occasion de cette cérémonie, : « aujourd'hui, alors que la Palestine devient officiellement un État partie au Statut de Rome, le monde a fait un pas de plus vers la fin d'une longue ère d'impunité et d'injustice. En effet, ce jour nous rapproche de nos objectifs communs de justice et de paix. »
La décision prise en janvier 2015 devient donc effective.
« L'adhésion à un traité n'est, bien sûr, qu'une première étape. Du fait de l'entrée en vigueur du Statut de Rome pour l'État de la Palestine aujourd'hui, la Palestine acquiert tous les droits ainsi que les responsabilités découlant du fait d'être un Etat partie au Statut. Ce sont des engagements de fond, qui ne peuvent pas être pris à la légère » a souligné le juge Kuniko Ozaki, seconde vice-présidente de la CPI.
En accueillant son 123 eme Etat membre, la CPI, dont le rôle est de poursuivre les auteurs de génocides, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre, doit s'attendre à enquêter sur les crimes présumés commis dans les Territoires palestiniens depuis le 13 juin 2014. Lors de sa demande d'adhésion, Mahmoud Abbas, président palestinien, avait remis un dossier étayé concernant ce chef d'accusation et entend faire juger pour crimes de guerre les dirigeants israéliens.
Riad Al-Malki, ministre des Affaires étrangères de la Palestine, l'a bien précisé en déclarant à l'occasion de cette cérémonie, : « aujourd'hui, alors que la Palestine devient officiellement un État partie au Statut de Rome, le monde a fait un pas de plus vers la fin d'une longue ère d'impunité et d'injustice. En effet, ce jour nous rapproche de nos objectifs communs de justice et de paix. »