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Caroline Martin, apprentie ingénieur agronome au sein de la coopérative fruitère La Melba. (Photo NBC)
FRANCE / TUNISIE. Près de 8 000 tonnes de pêches et nectarines sont produites chaque année à Bouleternère (Pyrénées-Orientales en France) par les vingt-cinq coopérateurs fédérés autour de la coopérative agricole La Melba.
Sur le site, une station de conditionnement en froid positif où les fruits sont préparés avant leur expédition sur le marché national français qui écoule 70% de la récolte dans les grandes et moyennes surfaces. « Nous exportons 30% de nos fruits vers la Belgique, l’Allemagne et la Suisse », explique Caroline Martin, apprentie ingénieur agronome. Son travail ? Repérer les meilleures qualités qui seront au final plébiscitées par les consommateurs.
Ainsi, une pêche gouteuse et charnue a été implantée en Tunisie dès 2008 en partenariat avec un producteur tunisien d’olives. Cinquante hectares ont été acquis à Meknassi, dans le centre du pays.
« Nous sommes ravis de notre sélection variétale, les pêches sont sucrées. Notre objectif consiste à arriver sur le marché français en avril pour concurrencer les Espagnols avec des fruits de meilleure qualité », poursuit Caroline Martin.
Sur le site, une station de conditionnement en froid positif où les fruits sont préparés avant leur expédition sur le marché national français qui écoule 70% de la récolte dans les grandes et moyennes surfaces. « Nous exportons 30% de nos fruits vers la Belgique, l’Allemagne et la Suisse », explique Caroline Martin, apprentie ingénieur agronome. Son travail ? Repérer les meilleures qualités qui seront au final plébiscitées par les consommateurs.
Ainsi, une pêche gouteuse et charnue a été implantée en Tunisie dès 2008 en partenariat avec un producteur tunisien d’olives. Cinquante hectares ont été acquis à Meknassi, dans le centre du pays.
« Nous sommes ravis de notre sélection variétale, les pêches sont sucrées. Notre objectif consiste à arriver sur le marché français en avril pour concurrencer les Espagnols avec des fruits de meilleure qualité », poursuit Caroline Martin.

Sur le stand du Medfel à Perpignan, Caroline Martin a rencontré les acheteurs français de la grande distribution. (Photo NBC)
Pénalisé par le transport et les taxes douanières
Trois ans plus tard, La Meba cueille les premiers fruits de sa délocalisation. 400 tonnes sont arrivées sur le marché français le 19 avril 2010 au lieu de juin pour la pêche française.
Ce verger pourrait d’ici deux à trois ans assurer une production annuelle de 1 500 tonnes de pêches. Une station de conditionnement a été construite à Meknassi afin de préparer les fruits qui sont directement chargés dans des remorques réfrigérées empruntant les navires rouliers à destination de Marseille.
Directement déchargées, les remorques rejoignent, après trois heures de route, la coopérative française pour y subir différents contrôles (qualité, fermeté, couleur, calibre…) avant d’être livrées chez les clients.
Cette délocalisation de la production donne ainsi entière satisfaction à La Melba. Si seulement, les taxes douanières françaises à l’import n’étaient pas aussi élevées.
« Elles sont un vrai frein à l’export ! Les économies réalisées avec un coût de main d’œuvre moindre sont compensées à la fois par le transport maritime et les droits de douane », insiste Caroline Martin.
Malgré ces handicaps, la qualité de cette première récolte incite La Melba à développer d’autres productions telles que l’abricot et l’artichaut. En France, la coopérative fondée en 1944, emploie onze salariés permanents et deux cent saisonniers.
Ce verger pourrait d’ici deux à trois ans assurer une production annuelle de 1 500 tonnes de pêches. Une station de conditionnement a été construite à Meknassi afin de préparer les fruits qui sont directement chargés dans des remorques réfrigérées empruntant les navires rouliers à destination de Marseille.
Directement déchargées, les remorques rejoignent, après trois heures de route, la coopérative française pour y subir différents contrôles (qualité, fermeté, couleur, calibre…) avant d’être livrées chez les clients.
Cette délocalisation de la production donne ainsi entière satisfaction à La Melba. Si seulement, les taxes douanières françaises à l’import n’étaient pas aussi élevées.
« Elles sont un vrai frein à l’export ! Les économies réalisées avec un coût de main d’œuvre moindre sont compensées à la fois par le transport maritime et les droits de douane », insiste Caroline Martin.
Malgré ces handicaps, la qualité de cette première récolte incite La Melba à développer d’autres productions telles que l’abricot et l’artichaut. En France, la coopérative fondée en 1944, emploie onze salariés permanents et deux cent saisonniers.