
>>> En savoir plus
Les groupes de travail vont bientôt commencer à plancher sur la quatrième édition du rapport sur l’état de l’environnement et du développement (RED 2019) en Méditerranée. Ce vaste chantier, qui devrait durer jusqu’à fin 2019, est piloté par le Plan Bleu et le PAM (Plan d’Action pour la Méditerranée) à la demande des Parties contractantes à la Convention de Barcelone, les 21 états riverains de la Grande Bleue. « Le précédent rapport remonte à 2009. De nombreux changements sont intervenus ces dix dernières années, il importait de les prendre en compte» constate Lina Tode du Plan Bleu.
Les Objectifs du Millénaire, puis l’Agenda 2030 sur le développement durable, adoptés par les Nations-Unies ont donné une nouvelle impulsion au niveau mondial. A l’échelon régional, la version révisée de la Stratégie Méditerranéenne pour le Développement Durable (2016-2025) a mis l’accent sur les nécessaires interactions entre objectifs socio-économiques et environnementaux au service d’une économie qui se veut à la fois « verte et bleue ».
Cette nouvelle donne institutionnelle s’accompagne de changements sur le terrain. Les conséquences du réchauffement climatique, de plus en plus perceptibles, rendent plus aigües les atteintes à la biodiversité et accentuent la fragilité des ressources en eau. Elles pénalisent le développement de territoires, déjà déstabilisés par les soubresauts géopolitiques, et pèsent sur des populations qui n’hésitent plus à risquer leur vie pour traverser la Méditerranée.
Les Objectifs du Millénaire, puis l’Agenda 2030 sur le développement durable, adoptés par les Nations-Unies ont donné une nouvelle impulsion au niveau mondial. A l’échelon régional, la version révisée de la Stratégie Méditerranéenne pour le Développement Durable (2016-2025) a mis l’accent sur les nécessaires interactions entre objectifs socio-économiques et environnementaux au service d’une économie qui se veut à la fois « verte et bleue ».
Cette nouvelle donne institutionnelle s’accompagne de changements sur le terrain. Les conséquences du réchauffement climatique, de plus en plus perceptibles, rendent plus aigües les atteintes à la biodiversité et accentuent la fragilité des ressources en eau. Elles pénalisent le développement de territoires, déjà déstabilisés par les soubresauts géopolitiques, et pèsent sur des populations qui n’hésitent plus à risquer leur vie pour traverser la Méditerranée.
Amorcer des dynamiques de coopération
Voir aussi
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
La Slovénie obtient 3,26 mrds€ de l'UE pour soutenir le développement durable de son économie
-
La production d'électricité solaire européenne a atteint un record pendant l'été 2022
-
L’Égyptienne Abou Ghaly Motors va se doter de 250 taxis électriques
-
Aquila Clean Energy va investir 2 mrds€ dans les énergies renouvelables en Espagne et au Portugal
Plus qu’un simple état des lieux, ce rapport, qui va mobiliser experts et scientifiques de tous les Etats concernés, vise à donner une vision intégrée, et non plus en silos, des problématiques liées à l’environnement et au développement en Méditerranée. « L’objectif est de mettre l’accent sur les interconnexions entre les différents secteurs, l’eau, l’agriculture, l’énergie, l’alimentation etc...» précise Arnaud Comolet du Plan Bleu. Les enjeux autour des liens entre santé et environnement, qui feront l’objet d’un chapitre spécifique dans cette nouvelle édition, illustrent cette démarche. « Ils sont indissociables aujourd’hui de la pollution de l’air, de la dégradation de la qualité de l’eau ou encore des problèmes liés à la sécurité alimentaire.»
Le rapport vise aussi à sensibiliser les différents acteurs, qu’ils soient publics ou privés, ainsi que les citoyens, pour les inciter à agir en faveur d’un développement plus durable. Afin de les y aider, des axes prioritaires seront proposés.
Le document final sera soumis pour approbation à la Conférence des Parties à la Convention de Barcelone fin 2019 pour une publication programmée début 2020. Ce rapport devrait faire l’objet d’une large diffusion, « ce sera un document de référence mais l’ambition, insiste Arnaud Comolet, est aussi d’en faire un outil pour amorcer des dynamiques de coopération.»
Le rapport vise aussi à sensibiliser les différents acteurs, qu’ils soient publics ou privés, ainsi que les citoyens, pour les inciter à agir en faveur d’un développement plus durable. Afin de les y aider, des axes prioritaires seront proposés.
Le document final sera soumis pour approbation à la Conférence des Parties à la Convention de Barcelone fin 2019 pour une publication programmée début 2020. Ce rapport devrait faire l’objet d’une large diffusion, « ce sera un document de référence mais l’ambition, insiste Arnaud Comolet, est aussi d’en faire un outil pour amorcer des dynamiques de coopération.»