Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
HOMERe France et l'IECD s'allient pour faciliter l'employabilité des jeunes Libanais
-
Le champ gazier chypriote Aphrodite obtient des financements pour son premier forage
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
SYRIE / LIGUE ARABE / TURQUIE / FRANCE. La réunion extraordinaire du forum de coopération arabo-turc qui s'est tenue à Rabat au Maroc, ce mercredi 16 novembre 2011, a débouché sur un communiqué appelant à protéger les civils de la répression en Syrie. En parallèle, la France a rappelé son ambassadeur en Syrie.
Entérinant la suspension de la Syrie des activités de la Ligue arabe, la Turquie et l'organisation panarabe ont appelé à l'adoption de "mesures urgentes pour protéger les civils". Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a souligné qu'il fallait "tout faire pour arrêter l'effusion de sang". L'organisation souhaite également envoyer 500 observateurs en Syrie.
Néanmoins, malgré ce durcissement de ton à l'égard de Damas, la Turquie, tout comme les pays membres de la Ligue arabe, se sont déclarés opposés à une intervention étrangère en Syrie. "Les ministres ont également insisté sur l'importance de la stabilité et l'unité de la Syrie, et la nécessité de trouver un règlement à la crise, sans aucune intervention étrangère", dit le communiqué.
Damas, qui était invité initialement à la rencontre de Rabat, l'a finalement boycottée.
Entérinant la suspension de la Syrie des activités de la Ligue arabe, la Turquie et l'organisation panarabe ont appelé à l'adoption de "mesures urgentes pour protéger les civils". Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, a souligné qu'il fallait "tout faire pour arrêter l'effusion de sang". L'organisation souhaite également envoyer 500 observateurs en Syrie.
Néanmoins, malgré ce durcissement de ton à l'égard de Damas, la Turquie, tout comme les pays membres de la Ligue arabe, se sont déclarés opposés à une intervention étrangère en Syrie. "Les ministres ont également insisté sur l'importance de la stabilité et l'unité de la Syrie, et la nécessité de trouver un règlement à la crise, sans aucune intervention étrangère", dit le communiqué.
Damas, qui était invité initialement à la rencontre de Rabat, l'a finalement boycottée.
La France rappelle son ambassadeur
Quelques minutes après l'annonce de ce communiqué, des manifestants pro-Assad ont attaqué l'ambassade du Maroc à Damas, à coups de pierre et d'oeufs, avant d'en abaisser le drapeau. Des scénarios similaires s'étaient déjà produits à l'encontre des représentations turques, françaises et saoudiennes durant le week-end.
Précédemment alliée de Damas, la Turquie accumule les déclarations hostiles à son voisin depuis quelques jours. Son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a estimé au sortir de la réunion, que la Syrie risquait "l'isolement" pour ne "pas avoir respecté les promesses faites à la Ligue arabe".
Plus tôt ce mercredi, il avait déclaré que le "régime syrien va payer très cher ce qu'il a fait", devant des journalistes.
En parallèle, le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, a annoncé mercredi 16 novembre 2011 le rappel de l'ambassadeur français à Damas, Eric Chevallier, ainsi que la fermeture des consulats d'Alep et Lattaquié. Ces représentations avaient été prises pour cibles par des manifestants le week-end dernier.
Alain Juppé doit se rendre en Turquie jeudi 17 novembre 2011 et vendredi 18 novembre 2011 pour y évoquer la crise syrienne.
Lire aussi : La Syrie de plus en plus isolée
Précédemment alliée de Damas, la Turquie accumule les déclarations hostiles à son voisin depuis quelques jours. Son ministre des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, a estimé au sortir de la réunion, que la Syrie risquait "l'isolement" pour ne "pas avoir respecté les promesses faites à la Ligue arabe".
Plus tôt ce mercredi, il avait déclaré que le "régime syrien va payer très cher ce qu'il a fait", devant des journalistes.
En parallèle, le ministre des Affaires étrangères français, Alain Juppé, a annoncé mercredi 16 novembre 2011 le rappel de l'ambassadeur français à Damas, Eric Chevallier, ainsi que la fermeture des consulats d'Alep et Lattaquié. Ces représentations avaient été prises pour cibles par des manifestants le week-end dernier.
Alain Juppé doit se rendre en Turquie jeudi 17 novembre 2011 et vendredi 18 novembre 2011 pour y évoquer la crise syrienne.
Lire aussi : La Syrie de plus en plus isolée