
Une Libyenne votant aux élections locales de Misrata (photo Libya-index)
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LIBYE. Sept mois après la mort de Muammar Kadhafi, la Libye se prépare à organiser ses premières élections libres après plus de quarante années de dictature. Il s’agira le 19 juin 2012 pour les Libyens d’élire démocratiquement une Assemblée Constituante chargée de proposer un projet de Constitution, à soumettre ensuite par référendum au vote des citoyens.
Survenant dans un climat politique tendu, entre craintes de partition et affrontements sanglants entre milices, ces premières élections représentent un réel enjeu pour le pays. 120 sièges sur 200 seront réservés aux candidats indépendants, et les 80 restants seront destinés aux mouvements politiques.
Le Conseil National de Transition (CNT) avec à sa tête Abdoullah Naker, fort de sa légitimité anti-Kadhafi durant la révolution se maintient comme force politique incontournable, tandis que les estimations laissent aussi entendre un bon score pour les partis à tendance islamique bien implantés localement.
Survenant dans un climat politique tendu, entre craintes de partition et affrontements sanglants entre milices, ces premières élections représentent un réel enjeu pour le pays. 120 sièges sur 200 seront réservés aux candidats indépendants, et les 80 restants seront destinés aux mouvements politiques.
Le Conseil National de Transition (CNT) avec à sa tête Abdoullah Naker, fort de sa légitimité anti-Kadhafi durant la révolution se maintient comme force politique incontournable, tandis que les estimations laissent aussi entendre un bon score pour les partis à tendance islamique bien implantés localement.
Le pétrole revient à ses niveaux pré-révolutionnaires
En somme, la commission nationale électorale a enregistré 4 013 candidats dont seulement 374 sont affiliés à des partis politiques. Une inscription électorale massive a été enregistrée par la même commission, puisque 2 712 977 Libyens se sont inscrits sur les listes, ce qui équivaut à 80% du corps électoral.
Ces élections représentent un enjeu crucial pour l’avenir politique et économique du pays. En effet, l’instabilité régnant depuis février 2011 freine les perspectives de reprise économique.
Il est à rappeler que suite à la révolution, la Libye a quasiment arrêté sa production de pétrole pour ne la reprendre qu’en septembre 2011.
Aujourd’hui, la rente pétrolière a presque regagné son activité pré-révolutionnaire, puisque selon le vice-premier ministre Moustapha Abou Chagour, la production a atteint 1,55 million de barils par jour, pour 1,6 million en février 2011. Des résultats à consolider, quelle que soit la transition politique.
Ces élections représentent un enjeu crucial pour l’avenir politique et économique du pays. En effet, l’instabilité régnant depuis février 2011 freine les perspectives de reprise économique.
Il est à rappeler que suite à la révolution, la Libye a quasiment arrêté sa production de pétrole pour ne la reprendre qu’en septembre 2011.
Aujourd’hui, la rente pétrolière a presque regagné son activité pré-révolutionnaire, puisque selon le vice-premier ministre Moustapha Abou Chagour, la production a atteint 1,55 million de barils par jour, pour 1,6 million en février 2011. Des résultats à consolider, quelle que soit la transition politique.