
Le nouveau gouvernement devrait rester en place un mois tout au plus avant la mise en place des élections législatives prévues en fin juin 2014 (photo BBC World Service)
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LIBYE. C'est dans un climat pour le moins délétère que la Libye vote pour la composition de son nouveau gouvernement.
Le Congrès général national libyen, réuni à huit clos en dehors de l'enceinte du Parlement libyen, vient ainsi de voter en faveur du gouvernement proposé par Ahmed Meitig, un homme d'affaires encore méconnu du public et appuyé par les islamistes. Le gouvernement, dont quatre postes restent à pourvoir, devrait rester en place un mois tout au plus avant la mise en place des élections législatives prévues fin juin 2014.
Dans un même temps, les affrontements entre une force paramilitaire menée par le général Khalifa Haftar et des groupes islamistes s’amplifient à Benghazi (dans le nord-est du pays) et à Tripoli.
Le Congrès général national libyen, réuni à huit clos en dehors de l'enceinte du Parlement libyen, vient ainsi de voter en faveur du gouvernement proposé par Ahmed Meitig, un homme d'affaires encore méconnu du public et appuyé par les islamistes. Le gouvernement, dont quatre postes restent à pourvoir, devrait rester en place un mois tout au plus avant la mise en place des élections législatives prévues fin juin 2014.
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Le 17 mai 2014, l'armée libyenne régulière annonçait que Benghazi devenait une "zone d'exclusion militaire", menaçant "d'abattre tout avion militaire survolant la zone".
L'Algérie, l'Arabie Saoudite et les Émirats arabes unis ont d'ores et déjà fermé leurs ambassades dans le pays, tandis que, selon TSA Algérie, le groupe Sonatrach aurait "décidé de rapatrier ses employés en Libye et d'y suspendre ses activités pour des raisons de sécurité".
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