Voir aussi
-
Israël se prononce pour la solution à deux États pour régler son conflit avec la Palestine
-
Le FMI critique la lenteur dans la mise en œuvre des réformes au Liban
-
Voltalia investit dans cinq nouvelles centrales solaires au Portugal
-
Le Premier ministre grec se dit prêt à "accueillir" l'armée turque
-
Abdoulaye Bathily devient le nouvel envoyé spécial du secrétaire général de l'Onu en Libye
LIBYE. La journaliste Nima Elbagir et le photojournaliste Alex Platt ont publié sur le site Internet de CNN une vidéo qui fait froid dans le dos. En pleine nuit, a deux pas de Tripoli, des réfugiés y sont vendus aux enchères, comme esclaves pour creuser dans les mines ou dans les champs.
Ils sont nigériens, maliens, ghanéens... bloqués dans les centres de détention des gardes côte libyens, battus, violés, puis vendus comme esclaves par leur tortionnaires. Selon les réfugiés interrogés par Nima Elbagir, il ne s'agirait pas d'actes isolés. Le tout avec la bénédiction de l'Europe, qui finance les garde-côtes libyens et ferme les yeux sur leurs agissements, du moment que les réfugiés n'arrivent plus sur ses côtes.
Des révélations confirmées par Zeid Ra'ad Al Hussein, haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, pour qui «la souffrance des migrants détenus en Libye est un outrage à la conscience de l'humanité». Zeid Ra'ad Al Hussein considère que « la communauté internationale ne peut pas continuer à fermer les yeux sur les horreurs inimaginables endurées par les migrants en Libye et prétendre que la situation ne peut être réglée qu'en améliorant les conditions de détention. La politique de l'UE consistant à aider les garde-côtes libyens à intercepter et renvoyer les migrants (est) inhumaine. Les observateurs ont été choqués par ce qu'ils ont vu: des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants émaciés et traumatisés, empilés les uns sur les autres, enfermés dans des hangars. Hommes, femmes et enfants détenus dans ces centres ont raconté à l'ONU avoir été battus par les gardes. Les femmes sont violées par les trafiquants d'être humains, mais aussi par les gardes des centres officiels de détention ».
Ils sont nigériens, maliens, ghanéens... bloqués dans les centres de détention des gardes côte libyens, battus, violés, puis vendus comme esclaves par leur tortionnaires. Selon les réfugiés interrogés par Nima Elbagir, il ne s'agirait pas d'actes isolés. Le tout avec la bénédiction de l'Europe, qui finance les garde-côtes libyens et ferme les yeux sur leurs agissements, du moment que les réfugiés n'arrivent plus sur ses côtes.
Des révélations confirmées par Zeid Ra'ad Al Hussein, haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, pour qui «la souffrance des migrants détenus en Libye est un outrage à la conscience de l'humanité». Zeid Ra'ad Al Hussein considère que « la communauté internationale ne peut pas continuer à fermer les yeux sur les horreurs inimaginables endurées par les migrants en Libye et prétendre que la situation ne peut être réglée qu'en améliorant les conditions de détention. La politique de l'UE consistant à aider les garde-côtes libyens à intercepter et renvoyer les migrants (est) inhumaine. Les observateurs ont été choqués par ce qu'ils ont vu: des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants émaciés et traumatisés, empilés les uns sur les autres, enfermés dans des hangars. Hommes, femmes et enfants détenus dans ces centres ont raconté à l'ONU avoir été battus par les gardes. Les femmes sont violées par les trafiquants d'être humains, mais aussi par les gardes des centres officiels de détention ».
Hot spot
L'UE a réagit à ces critiques en indiquant qu'elle collaborait avec les gardes-côtes libyens pour sauver des vies. Un « partenariat » qui semble bien fonctionner. La Libye détiendrait 19 900 migrants et réfugiés dans des centres de rétention, souvent de simples hangars où ils survivent dans des conditions inhumaines.
La situation est devenue si critique que le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) a monté le 11 novembre 2017 une opération d'exfiltration de 15 femmes, 6 hommes et 4 enfants détenus par des passeurs. D'autres exfiltrations devraient suivre selon le HCR. Parallèlement, le procureur de Palerme a ouvert une procédure judiciaire contre le général Ali, qui « gère » les prisons de Sebha, au sud de la Libye.
Le « hot spot », voulu notamment par le Président français Emmanuel Macron, bloque effectivement les flux migratoires. Mais à quel prix.
La situation est devenue si critique que le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR) a monté le 11 novembre 2017 une opération d'exfiltration de 15 femmes, 6 hommes et 4 enfants détenus par des passeurs. D'autres exfiltrations devraient suivre selon le HCR. Parallèlement, le procureur de Palerme a ouvert une procédure judiciaire contre le général Ali, qui « gère » les prisons de Sebha, au sud de la Libye.
Le « hot spot », voulu notamment par le Président français Emmanuel Macron, bloque effectivement les flux migratoires. Mais à quel prix.