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LIBYE. Le Conseil de sécurité de l'ONU a apporté, mercredi 23 décembre 2015 au soir, son soutien à un gouvernement libyen d'entente nationale. En votant à l'unanimité une résolution en ce sens, il loue les efforts des factions rivales libyennes qui, jeudi 17 décembre 2015 à Skhirat (Maroc), signaient un accord politique prévoyant la création d'un Conseil présidentiel, d'un Cabinet, d'une Chambre des représentants et d'un Conseil d'État. L'ONU incite les pays membres à aider la Libye à mettre en place cette nouvelle organisation et à travailler avec la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (Manul).
Le gouvernement d'entente nationale devrait siéger à Tripoli et permettre de restaurer l'autorité de l'État et donc de créer toutes les conditions pour retrouver une certaine stabilité au niveau des autorités.
Selon la résolution votée par l'ONU, les deux parties, qui s'opposaient depuis la révolution de 2011 et la chute de ont trente jours pour composer un cabinet. Ses priorités seront de lutter contre le groupe Etat islamique, juguler l'émigration vers l'Europe et remettre le pays sur la voie de la paix. Le Conseil de sécurité de l'ONU demande à ses membres de "prêter un concours actif au nouveau gouvernement en vue de vaincre le groupe EI et les autres groupes extrémistes opérant en Libye."
Même si les deux présidents des Parlements rivaux (Tripoli et Tobrouk) s'opposent au texte signé le 17 décembre 2015 par leurs représentants et la société civile libyenne, la résolution de l'ONU va peser lourd.
Le gouvernement d'entente nationale devrait siéger à Tripoli et permettre de restaurer l'autorité de l'État et donc de créer toutes les conditions pour retrouver une certaine stabilité au niveau des autorités.
Selon la résolution votée par l'ONU, les deux parties, qui s'opposaient depuis la révolution de 2011 et la chute de ont trente jours pour composer un cabinet. Ses priorités seront de lutter contre le groupe Etat islamique, juguler l'émigration vers l'Europe et remettre le pays sur la voie de la paix. Le Conseil de sécurité de l'ONU demande à ses membres de "prêter un concours actif au nouveau gouvernement en vue de vaincre le groupe EI et les autres groupes extrémistes opérant en Libye."
Même si les deux présidents des Parlements rivaux (Tripoli et Tobrouk) s'opposent au texte signé le 17 décembre 2015 par leurs représentants et la société civile libyenne, la résolution de l'ONU va peser lourd.